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Ai rencontré le très jeune patron de Prisma Presse ( Voici, Gala, VSD, Femme Actuelle, Géo…), Fabrice Boé. Ce garçon, qui a pris le fauteuil du très charismatique patron allemand de ce groupe,  Axel Ganz, parti sous d’autres cieux, est un garçon rapide et ambitieux. Outre des projets de nouveaux journaux – dont un nouvel hebdo télé, à terme-  il vient de prendre une initiative qui constitue une première dans sa profession. Il a écrit au président de France Liberté afin d’attirer son attention sur la question du droit à l’image. Au nom du respect de la vie privée, ses principaux titres people, Voici et Gala, se voient, dit-il, régulièrement matraqués par la justice, au risque de mettre en péril l’économie même de ces journaux. Et il réclame donc une réforme des textes en vigueur, parmi les plus durs en Europe.  Boé, qui voudrait rassembler la profession autour de cette question, affirme qu’aujourd’hui la moindre demi-star, soucieuse d’arrondit ses fins de mois, attaque à tout-va. Ce qui n’est pas faux _ la « juridicisation » du star-system  est une réalité. Même s’il est tout aussi vrai que, durant des années, Gala et Voici ont pris d’énormes risques en passant au laminoir et sans vergogne, la vie privée de nombre de personnalités qui n’en demandaient pas tant.