J’ai reçu ce jour un coup de fil enflammé de l’un des membres du CSA, parmi les plus sérieux, m’expliquant que le feu couvait au sein de l’institution. En cause, la situation maritale du prochain président du CSA, en l’occurrence l’ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre Raffarin, à Matignon, Michel Boyon, qui doit être nommé ces jours-ci par Jacques Chirac. A entendre mon interlocuteur, Boyon ne pourrait occuper le poste en raison de la situation de son épouse qui travaille au sein de l’une des sociétés de conseil en communication les plus influentes de la place, Image Sept. Une fonction jugée, selon lui, incompatible avec le mandat que briguerait Michel Boyon, Image Sept ayant pour clients des chaînes de télévision et de radio. J’ai donc appelé l’Elysée et posé la question de cette incompatibilité à l’un des conseillers de Jacques Chirac, lequel a éclaté de rire. « Si le président devait se pencher sur la vie privée qu’il nomme à un poste ou à un autre, on n’en sortirait pas », m’a t-il dit. Et de m’assurer que les divagations de ce membre du CSA ne méritaient pas que l’on s’y attarde.
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février 6, 2007
Je trouve pour le moins bizarre que vous imaginiez , quand un problème se pose sur une nomination de ce genre, que votre rôle de journaliste consiste à interroger le service de presse de l’Elysée et de vous contenter de la réponse qui vous y est donnée. Je crois que vous vous trompez d’un cran: vous êtes attaché de presse, pas journaliste.
avril 6, 2008
Well this is depressing. Stop writing like that, your posts are spoiling your reader’s mood. Boring.