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L’ancien patron de Prisma Presse, Axel Ganz, (Voici, Gala, VSD…), a des soucis avec la justice. Cette figure de la presse a été mis en examen, en novembre dernier, pour avoir sorti des caisses du groupe qu’il pilotait, alors, des sommes en espèces importantes, destinées à rétribuer des paparazzi, dont les photos et reportages font les beaux jours des journaux de ce groupe et pas seulement. Cette affaire -dont L’Express relate les détails dans son numéro daté du 1^ermars – risque de faire grand bruit, compte tenu de la personnalité d’Axel Ganz. On comprend pourtant que ces journaux aient besoin de protéger leurs sources et que dans un souci de confidentialité, ils préfèrent ne laisser aucune trace de leurs tractations. Surtout quand ces reportages mettent en cause la vie privée de personnalités particulièrement procédurières. Mais la justice y voit là, et à juste titre, une forme d’économie souterraine et des pratiques dont elle souhaite l‘interdiction. On assiste parfois, il est vrai, à des scènes ubuesques dignes d’une série B. C’est ainsi que la fameuse de François Mitterrand sur son lit de mort, publié en son temps par Match,  fut payée à son auteur  800 000 francs. Une somme qui lui fut versée par tranches de 5000 francs. Comme s’il s’agissait d’une pige mensuelle banale.