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Grand paparazzi devant l’éternel et charmant garçon, Pascal Rostain, (l’homme qui fit, notamment, les premières photos volées de Mazarine et qui fut à l’origine, clichés à l’appui, de l’affaire Cécilia Sarkozy) me racontait, lors d’un déjeuner, toute la difficulté qu’il y avait à faire son métier, aujourd’hui et d’autant plus dans cette période pré-présidentielle. Il a dans ses tiroirs une série de clichés qui mettraient à mal, le mot est faible, une bonne partie de la classe politique. Des photos sur la vie privée d’un bon nombre de nos leaders, de gauche comme de droite, dont il m’a fait la liste : édifiant ! Le fait est, m’a t-il expliqué, que ni Match (propriété d’Arnaud Lagardère), ni Voici, ni Gala (propriété d’un groupe Allemand, Prisma Presse) et encore moins Le Point, (couvé par l’industriel François Pinaud), Le Nouvel Observateur, Marianne ou L’Express, iront publier ces photos, par crainte, justifiée, de se voir accuser de vouloir peser, d’une manière ou d’une autre, dans la campagne, avec des arguments de caniveau. Reste le tout-venant. Notre chasseur et son compère, Bruno Mouron, sont depuis quelques jours sur la trace de Michel Polnareff. Eclat de rire en fin de repas : le chanteur, qui a été repéré, s’est retranché, me dit Rostain, dans un Relais & Château à Limoges. Et pour se protéger d’éventuelles photos de paparazzi, il a fait dresser des bâches sur toute sa façade, ainsi qu’à l’entrée de l’établissement. Et lorsque Polnareff quitte son refuge pour aller en ballade, c’est à quatre pattes que notre icône quitte son hôtel et franchit les quelques mètres qui le séparent de sa limousine aux vitres teintées. Pathétique…