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Sacré Cécilia : J’apprend aujourd’hui  que, dans un premier temps, il était nullement question de donner à  Match  la série de  photos, très fashion, prises de Cécilia  Sarkozy dans un grand hôtel parisien ( le Pershing Hal). On m’explique à Match, en effet, que ces clichés, pour lesquels elle avait longuement posé, étaient en vérité exclusivement destinés au magazine Elle, un hebdomadaire auquel l’ex épouse de Nicolas Sarkozy avait accordé un long entretien. Rappelons que Match et Elle font partie d’un même groupe de presse, Hachette Filipacchi Média. C’est donc au nom des intérêts supérieurs de ce groupe que ses dirigeants ont exigé de la direction de Elle que deux photos, puisés dans cette longue série, soient rétrocédées à Match, lequel magazine a pu ainsi brûler la politesse à sa consœur, en publiant ce numéro événement. 

L’autre interrogation portait sur les raisons qui ont poussé Cécilia Sarkozy à un tel déploiement médiatique. Outre le fait que l’ex Première dame a souhaité solenniser sa rupture avec le chef de l’Etat, il se murmure que Cécilia Sarkozy a aussi voulu faire passer (notamment à travers Paris Match) ce message subliminal, adressé à l’intention de quelques amis proches: « Je suis désormais une femme libre». Mais sous étroite surveillance, aussi. Ne bénéficiant plus du statut d’intouchable (qui prévalait, peu ou prou, quand elle était l’épouse du président de la République), là voilà désormais exposée à tous les vents médiatiques : depuis quelques jours, tout ce que Paris compte de chasseurs d’images sont à ses trousses. Deux paparazzi de choc, rencontrés aujourd’hui, me disaient, en effet, que les réticences d’hier des éditeurs avaient littéralement volé en éclat. N’écoutant que leur courage, ils publieraient, demain et sans vergogne, tous les reportages qui leur seraient livrés. En son temps, le patron de Match, Alain Genestar,  paya cette audace au prix fort. Il n’est pas sûre qu’il en soit de même,  désormais.