ImmediaS

Quelques détails de coulisses concernant cette “love affair” entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, que nous avons donc sortie sur le site de l’Express, dimanche soir…J’ai été alerté il y a de cela une quinzaine de jours par des photographes qui campaient devant le domicile de l’ancienne top model. Samedi dernier, ceux-ci ont vu débarquer en  début d‘après-midi Nicolas Sarkozy, accompagné d’une escorte discrète. Nos deux tourtereaux ont pris une voiture et c’est entourés de leurs gardes du corps qu’ils se sont rendus à Euro Disney où Carla Bruni avait été invitée, de longue date. Le couple, qui s’est retrouvé nez à nez avec une dizaine de paparazzi, n’a pas semblé gêné d’être mitraillé, au point que l’on peut penser que le choix de ce lieu n’était pas totalement imputable au hasard. Nicolas Sarkozy, qui nous a habitués à gérer de manière très décomplexée les hauts et les bas de sa vie privée, semblait ravi, m’ont rapporté l’un de ces reporters, de se retrouver de la sorte au beau milieu de cette mêlée, telle une star montant les marches du palais du Festival de Cannes, au bras d’une diva d’Hollywood.

Une fois en boite, les photos ont été proposées à trois magazines : Point de vue, Match et Closer. C’est le premier de ces trois hebdomadaires qui a fait preuve d’une plus grande réactivité en achetant toute une série de clichés que vous verrez ce mercredi, en kiosque. Plus hésitant, Match, qui a déboursé 40 000 euros pour une autre série de photos, ne savait pas encore, dimanche, s’il ferait ou non sa couverture avec ce scoop. Echaudés par l’affaire Cécilia, qui valut, en son temps, à l’ancien patron de Match, Alain Genestar, de se faire évincer, ses dirigeants actuels n’ont pas voulu se précipiter, d’autant qu’ils ont été pris de vitesse par leur concurrent. En vérité, Match aurait souhaité organiser une séance de photos privée avec le couple. Ce que Carla Bruni a refusé, pour l’heure. Quant à Closer, c’est le grand perdant de cette opération de com‘. Ses dirigeants, qui pouvaient négocier l’exclusivité de ce reportage à condition de le payer au prix fort (au-delà des 80 000 euros), n’ont pas voulu casser leur tirelire, sachant qu’ils prenaient le risque de voir débouler sur le marché d’autres photos, prises, celles-ci, par de simples badauds.

Voilà donc un nouvel épisode des aventures médiatico-sentimentales du chef de l’Etat. La seule question qui demeure concerne le sentiment des Français: combien de temps l’opinion acceptera t-elle l’image d’un chef de l’Etat qui a choisi de désacraliser sa fonction? Au point de transformer sa vie privée en un spectacle de reality-show permanent. A l’heure où nos concitoyens sont à la peine, que leur pouvoir d’achat est en berne, cette histoire à l’eau de rose dont les médias se sont goulûment emparés n’est pas forcément du meilleur effet.