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Coup de fil de Georges-Marc Bénamou. Le conseiller de Nicolas Sarkozy pour les questions audiovisuelles et culturelles, qui  fait l’objet de sérieuses critiques dans le milieu politique (jusqu’à l’Elysée où on ne le ménage pas), tente d’éteindre l’incendie. L’homme, que l’on dit en disgrâce, me dément formellement qu’il serait plus proche de la sortie, que de l’augmentation. Et que la rumeur selon laquelle Sarkozy lui aurait proposé, en guise d’exil doré, les rênes de la prestigieuse Villa Médicis, à Rome, est totalement « farfelu». Ce que m’a confirmé Christine Albanel, la ministre.

Bénamou est d’autant plus embarrassé par cette dernière allégation  que le poste en question est destiné à Olivier Poivre d’Arvor, le frère de l’autre. Intelligent, cultivé, bosseur, l’impétrant devrait cette nomination, dit-on,  moins à PPDA qu’à ses propres qualités. On veut bien le croire. Quant à Bénamou, qui se raccroche aux branches, il n’est pas dit qu’il fasse de vieux os à l’Elysée où il fait une jolie cible. L’un de ses plus farouches adversaires dans le la landernau a pour nom Jean-François Copé. Dans les dîners en ville, ce dernier est intarissable sur celui, qui incarne, à ses yeux, le symbole même de la gauche caviar.