L’un des proches de Nicolas Sarkozy, dont il était l’invité, lors de sa courte visite officielle en Inde, se dit plus qu’étonné de la manière dont celle-ci s’est déroulée, sur place. Ce fidèle du chef de l’Etat a d’abord été surpris d’entendre, sur place, un grand nombre de patrons, qui avaient fait spécialement le déplacement à l’invitation de l’Elysée, se plaindre d’avoir été traité comme de la piétaille. Et surtout, de n’avoir pas pu approcher un seul instant le chef de l’Etat, durant ces 48 heures. Répartie dans deux Airbus, l’imposante délégation française était en effet, composée notamment, de chefs d’entreprise désireux d’expliquer à Nicolas Sarkozy les problèmes qu’il rencontrait en Inde pour s’y implanter.
C’est ainsi que certains de ces grands patrons, dont celui de la Sodexo (qui emploie en Inde quelques 14 000 personnes) ne fut pas invité lors du dîner d’Etat qui clôtura ces deux jours, un oubli du protocole. Autre anomalie, la présence à Bombay d’une liste de personnalités conviées sur le tard, qui n’avaient aucune raison de figurer dans la délégation française. Qu’il s’agisse de la directrice du Centre Nationale du Cinéma, ou des responsables du Centre Pompidou et du Palais de Chaillot. On a vu aussi graviter, dans l’orbite de Nicolas Sarkozy, quelques Ovnis. Des invités « personnels » du chef de l’Etat, tels que l’ancien patron du Figaro, Philippe Villin, qui a disparu du paysage médiatique depuis bientôt quinze ans et que l’on vu resurgir sous le soleil indien par la grâce présidentielle…
Enfin, et comme la presse s’en est faite l’écho, mon interlocuteur m’ajoute avoir trouvé Nicolas Sarkozy « fatigué » et « irritable ». Et ce sont les journalistes qui en ont fait les frais, tancés par le chef de l’Etat lors de sa conférence de presse. La dégradation, au fil des semaines, des relations entre le locataire de l’Elysée et la presse est devenue un problème pour l’entourage de Sarkozy, qui s’en inquiète, parfois à haute voix. Ainsi, l’une de ses conseillères, à l’Elysée, l’ancienne responsable du service politique du Point, Catherine Pégard, a cru bon le mettre en garde, en Inde, l’invitant à plus de retenue avec la presse.
Alors que les sondages piquent du nez et le climat économique se dégrade, est-il judicieux d’aller agiter le chiffon rouge sous le nez de reporters et d’éditorialistes, qui sauront se rappeler à la mémoire de Nicolas Sarkozy le moment venu ?
janvier 29, 2008
Merci pour ces informations.
Il semble en effet très fatigué par moments et très irritable. C’est assez troublant et on peut se demander dans quelle mesure cela affecte sa manière de gouverner et l’image de la France dans les rencontres internationales.
janvier 30, 2008
C’est drôle, moi je le trouve en pleine forme, souriant et détendu !!! Ah la la les ragots galopent vite !!! et je n’ai rien lu de tel ni dans libération ni dans marianne journaux du « tout sauf sarkozy endurcis et virulents ». Bon les commérages sont parfois rigolos et on adore tous jouer aux petites concierges!!! ceci dit mesdames et messieurs les guetteurs de la « future et inexorable explosion en vol » de sarkozy tant attendue et espérée, vous avez encore de beaux jours d’espoirs et d’attentes devant vous !!!!!
janvier 30, 2008
eh le GAUCHO REVEL, SARKOZY n’aime pas les journaleux? Je le comprends quand je vous lis vos billets qui sont d’une partialité type parisienne de la gauche caviardisée
C’est un constat les journalistes français sont nuls et partiaux et surtout pas très courageux
janvier 30, 2008
A Myjanou
Le chef de l’Etat détendu? Nous n’avons sans doute pas la même conception de la décontraction.
Je pense au contraire que c’est un homme extrèmement tendu et stressé et sa nervosité et son stress sont très visibles lors des interviews. Mes remarques ne signifient pas pour autant que je souhaite le voir « exploser en vol »…
Tschüss!
avril 6, 2008
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