L’une des bibles de la presse magazine américaine ( GQ) va débouler en France à compter du 20 février. Ce mensuel destiné aux hommes est déjà décliné dans quatorze pays à travers le monde. Edité par le groupe Condénast (Vogue, Glamour, AD, Vanity Fair…), GQ se veut le premier vrai magazine masculin. L’inverse d’un FHM ou d’un Entrevue, deux titres aux lignes éditoriales volontairement racoleuses. J’ai eu l’occasion d‘avoir entre les mains, ce matin, dans les locaux du groupe Condénast France, le premier numéro de cette version française. Et j’avoue avoir été agréablement surpris par la qualité de ce mensuel qui se veut éclectique, généraliste et de qualité. Le choix des sujets est original. Les articles y sont bien écrits. La maquette élégante. Et l’ensemble haut de gamme.
En vérité, ce journal rappelle ce que fut le magazine « Lui » dans les années 70 : un titre prestigieux, qui mêlait le fond à la forme : les enquêtes approfondies alternaient avec des sujets plus légers, que venaient ponctuer quelques pages de jeunes et jolies filles dénudées. « Lui » est mort au milieu des années 80, victime de son âge et de quelques errements. L’un de ses derniers numéros est ainsi resté gravé dans les mémoires tant il fit grand bruit : au bord du gouffre, ce journal n’avait pas trouvé mieux, à l’époque, de publier une série de photos de l’ancienne épouse de Jean-Marie Le Pen, posant nue. Un sommet de vulgarité qui permit à Lui de faire la "Une" des revues de presse. Mais qui acheva le titre. Souhaitons un autre destin à GQ.
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février 6, 2008
Le journal qui a publié des photos de Pierrette Le Pen n’est pas Lui, mais Playboy…
février 11, 2008
Depuis combien de temps n’avez-vous eu en main FHM pour considérer son contenu comme « racoleur » ? En tant que journaliste, il me semble que vous devriez de temps en temps actualiser vos préjugés. Moi-même, je tiens L’Express pour un journal pour notables prostatiques et je vérifie régulièrement qu’il n’est pas devenu un brûlot cyber-punk. Soyons sérieux : GQ prétend comme tant d’autres magazines masculins ces dernières années consoler les hommes orphelins d’un organe de presse. Tout – et notamment une rédaction 100% snob et parisienne – porte à croire qu’il finisse, comme eux, au terminus des prétentieux. Ou qu’il vivote sur le créneau des titres prostitués à la publicité et pratiquant un apartheid CSP+++. Conde Nast sait si bien faire… Offir une chronique à Beigbeder, quelle riche idée ! A l’aune de cette audace, GQ devrait effectivement nous surprendre.
avril 6, 2008
Fortunately it amuses as before…………….I’m trying to keep away from reading posts like this. It is totally meaningless. Ain’t it shame to post rubbish like this?