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Une tempête? Juste un clapotis à la surface de l’eau…Le site de Jean-Marc Morandini affirmait hier que les chroniqueurs de l’émission  Pif Paf, qu’anime Philippe Vandel, sur Paris Première, auraient vu leurs propos censurés au montage à la suite d’un débat sur le programme de M6, Pékin-Express. C’est faux.

Car il se trouve que, ce jour là, j’étais sur le plateau. Seul responsable d’une coupe qui, en effet, a été effectué avec mon accord, je peux vous raconter ce bref épisode. Au beau milieu du débat, qui portait sur les soupçons de bidonnage qui pèsent sur «Pékin  Express», j’ai voulu expliqué que ce type de tripatouillages, quand ils étaient avérés, étaient devenus monnaie courante à la télévision. A l’instar des méthodes, parfois douteuses, employées, je disais,  par nombre d’animateurs, qui signent, en sous-main, des contrats à des intervenants présents sur leurs plateaux. Et j’avais cité, pour exemple, le nom de Jean-Luc Delarue, coutumier du genre : on se souvient, en effet, de l‘affaire Elfasi, du nom de ce paparazzi qui, payé par la production de l’émission Ca se discute, avait mis un joli bordel sur le plateau…L’affaire fit un peu de bruit, à l’époque.

Le service juridique de Paris Première, estimant que mes propos, à l’encontre de cet animateur, étaient diffamatoires, a jugé bon d’alerter la direction de la chaîne, laquelle m’a informé des risques de procès. Et il a été décidé, avec mon accord, de couper ce court passage. Ni plus, ni moins. Il va sans dire que tout cela ne vaut pas trois lignes. Il ne se passe pas un jour sans qu’à l’Express et ailleurs, dans d’autres titres, nous biffions des passages de nos articles pour de simples questions juridiques. Il en va du sérieux et de l’image de nos organes de presse. Et les greffes de tribunaux regorgent d’affaires portant sur de la diffamation par voie de presse: écriteou audiovidsuelle.