JF Copé et Arlete CHabot
L’homme est un intime de Jean-François Copé. Lors du déjeuner que nous avions ce jour, il me racontait la genèse de cette commission chargée de réfléchir à l’avenir de la télévision publique et dont son ami Copé a pris la tête.
L’idée de confier ces travaux au député de l’UMP est née, selon lui, avant les municipales, dans le bureau de Nicolas Sarkozy. Quand les deux hommes s’y retrouvent, un matin de février, c’est pour évoquer la conjoncture politique. Jean-François Copé demande, notamment, au chef de l’Etat de s’appuyer à l’avenir, moins sur Fillon, ( ce qui n’est pas pour déplaire au chef de l’Etat), que sur lui-même et les parlementaires de l’UMP, qui ruent dans les brancards. La discussion se poursuit sur ce thème, jusqu’à ce que Copé lance à Sarkozy : « Et qu’est-ce qui t’as pris de sortir cette connerie sur la suppression de la publicité sur France Télévisions ? ». « Que proposes tu? », lui aurait répliqué, du tac au tac, le chef de l’Etat. « Que tu me confies les rênes de cette commission. Car je me fais fort d’en sortir quelque chose », aurait répondu Jean-François Copé. A qui Nicolas Sarkozy aurait alors dit: « Chiche ! »
Et ce n’est pas une tocade chez Jean François Copé : l’affaire a été mûrement réfléchie. Le député-maire de Meaux, qui connaît peu les arcanes de l’audiovisuel, se dit convaincu, m’assure ce proche, que ces travaux vont lui permettre de se constituer un réseau et un carnet d’adresse dans un secteur -les médias- déterminant quand on ambitionne les plus hauts postes au sein de la République.
Il confiait, ainsi, à mon interlocuteur être littéralement fasciné, depuis sa prise de fonction, par le défilé ininterrompu, à sa porte, de grands patrons de médias venus le consulter. Copé a aussi en mémoire l’exemple d’un certain…Nicolas Sarkozy, lequel, de son bastion de Neuilly, s’est constitué, pas à pas, à partir du début des années 90, un cheptel composé de patrons de presse et de journalistes éminents, qu’il a longuement cultivé des années durant, et sur lequel il s’est appuyé. Au motif que la politique est avant tout affaire de communication.
Car Copé vise loin. Convaincu, comme Nicolas Sarkozy, que l’élection présidentielle de 2012 comporte un sérieux risque de voir la gauche s’installer à l’Elysée, ( avec une Royale ou un Delanoë), le jeune député de l’UMP garde un oeil sur l’élection de…2017. Date à laquelle il n’aura que 53 ans.
Quant à la question de savoir pour qui « roule » Jean-François Copé, à la tête de sa commission bidule, la réponse est venue de mon convive : « Ni pour Carolis, dont il se fout. Ni pour Sarkozy, dont il se défie. Copé roule tout simplement pour lui !»
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mars 20, 2008
On a juste envie de dire, connaissant le besoin de séduction du bonhomme: sans blague!
mars 21, 2008
et Arlette Chabot dans tout ça ?
c’etait juste pour la photo …
avril 6, 2008
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avril 9, 2008
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avril 9, 2008
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