Christine Albanel revient de loin. Notre ministre de la Culture et de la Communication que l’on disait carbonisée à l’Elysée remonte la pente, pas à pas. Epargnée lors des soirées des Césars et des Victoires de la musique, où les intermittents du spectacle avaient fait relâche, pugnace face à Nicolas Sarkozy, où elle a fort bien défendu ses dossiers, et politique quand il le faut, (barrant, notamment la route de la présidence de la commission sur l’avenir de la télévision publique à Frédéric Mitterrand, après que les parlementaires UMP soient montés au front), Albanel s’est refait une santé.
Et elle s’est bâtie un style. Discrète et solide, cette ancienne scribe de Jacques Chirac, dont elle aura écrit nombre de discours, a ainsi réussi à faire taire ceux qui pensaient que Nicolas Sarkozy, critiquant son coté passe-partout et son absence d’aspérité, allait l’exécuter au premier faux-pas. Ors la dame a tenu, n ‘hésitant pas à faire le siège de Claude Guéan quand l’urgence l’imposait, ne se démontant pas quand « Sarko » lui soufflait dans les bronches à la fin de l’été, alors que l’Elysée et Matignon étaient en plein cafouillage sur le dossier de l’audiovisuel extérieur, dossier qu’elle a finalement bien mené, au coté de Bernard Kouchner.
Restait la forme. Sa communication (minimaliste au possible) et son look (un brin mémère). Pour le premier point, notre femme ministre s’est entourée des conseils de quelques communicants: depuis, on l’a vu apparaître sur les plateaux de télés et entendu à la radio. Quand au second, Christine Albanel a pris son courage à deux mains : à bonne école, la jeune femme a épousé la méthode Adati et gagné la maison Dior qui l’habille depuis, pour les grandes occasions. Croisant récemment Jean-Paul Gauthier, (qui l’adoooore ! ), la ministre s’est entendue dire : «Viens me voir quand tu veux, je vais m’occuper de toi ». Aille ! Point trop n’en faut.
mars 10, 2008
Pitié! Engagez un relecteur ou pensez à vous relire. Il y a encore 5 fautes d’orthographe ou de syntaxe (« soient montés », « allaient », « quand à « , « Adati », « aille »). Comme dans le texte précédent.
Sinon, merci pour ces infos.
avril 6, 2008
Risky theme. I think you’ve hurt someone’s feelings, but what’s for me – I like it. No matter what they say if your opinion is true.
avril 9, 2008
Blah-blah-blah. I don’t care about you opinion, your words mean nothing to me. I’m big, bad and always just.