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Un certain nombre de professionnels de l’audiovisuel ont rassuré et encouragé l’ancien porte-parole de l’Elysée, David Martinon, quant à sa nomination au consulat de France à Los Angeles.

Cet ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, blackboulé après son échec lors de la campagne des municipales de Neuilly, visait, on le sait, le prestigieux consulat de New York. Un point de chute que lui a été refusé, voilà quelques semaines, par le chef de l’Etat, en raison, notamment, de la présence dans cette ville de Cécilia Sarkozy, qui y a élu domicile.

C’est donc la mort dans l’âme, faute de grive, que le dépité de Neuilly s’est rabattu sur «LA ». Mais quelques uns de ses amis dans le Paf l’ont fraîchement requinqué avec de bons arguments. Outre le fait que ce consulat, (que j’ai pu visiter), est une magnifique hacienda nichée dans un nid de verdure, au cœur de Beverly Hills, ce poste revêt un intérêt tout particulier. Il est, en effet, situé dans une ville où toute l’industrie d’Hollywood a pignon sur rue: d’Universal à la Fox, de Paramount à Dreamwork, de Pixar à la Warner, c’est l’ensemble de l’économie de l’audiovisuel américain qui s’y développe. C’est ainsi que l’activité du consulat de France tourne essentiellement autour de ce business : le consul y noue des relations, y signe des accords de partenariats et s’y constitue un prestigieux carnet d’adresse. Peut-on rêver meilleur poste d’observation, pour peu que l’on s’intéresse à l’un des tous premiers secteurs de l’activité économique américaine?