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Tous les chemins mènent à JPE

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Déjeuner avec Jean-Pierre Elkabbach…

 

 

Il est de bon ton dans le landernau de crucifier l’éditorialiste et patron d’Europe 1, au nom de son allégeance supposée à Ni colas Sarkozy. Il est devenu de bon aloi d’excommunier dans les dîners en ville ce journaliste au nom, là encore, du zèle qu’il aurait manifesté, durant la campagne des présidentielles, à vouloir faire de « Sarko » son favori pour l’Elysée, en imposant, à l’antenne d’Europe 1, sa propre définition de l’information, ainsi que sa vision de la politique. Ce qui fait beaucoup pour un seul homme…

 

Elkabbach ne pratiquerait donc qu’un journalisme de révérence. Ce thuriféraire, champion de la connivence, ce cardinal de la pensée unique, ne serait que l’homme d’une caste :un professionnel versé dans le militantisme, qu’il conviendrait de faire disparaître, au plus vite, du paysage médiatique ! Tous les chemins de la critique mènent ainsi, invariablement, à JPE…

 

Ors, pour le pratiquer depuis maintenant plusieurs années, je puis vous assurer  que le personnage est bien plus complexe qu’il n’y parait. Je dirai même, qu’il est tout l’inverse. Il faut l’avoir entendu raconter par le menu, comme ce midi, avec fougue et passion, ce qu’aucun journaliste politique, aujourd’hui en poste, n’a vécu à ce jour. Qu’il s’agisse de sa relation, inouïe, avec François Mitterrand et la montagne d’anecdotes qui en découlent. Des scènes jamais retranscrites, mais qu’il conserve pieusement dans une mémoire étonnamment intacte.

 Aurait-il fallu qu’il s’éloigne, à l’époque, du bureau, de l’antichambre, et du lit même, de François Mitterrand, à l’Elysée, afin de ne pas se compromettre ? L’a t-on blâmé, à l’époque, pour avoir succombé à la puissance et au charme d’un homme qui fascina plusieurs générations et au chevet duquel Elkabbach vécut un moment d’Histoire?

 

 

 Qu’il s’agisse, aussi, d’Edouard Balladur, dont il décortique le personnage avec truculence, truffant son récit d’anecdotes drolatiques et édifiantes. Ou qu’il s’agisse, encore, d’une foultitude de personnages du monde politique, de droite, comme de gauche, rencontrés au fil d’une inépuisable carrière, des hommes et des femmes dont il pourrait briser, à l’heure voulue, l’image, à coups d’anecdotes et de saynètes, toutes au vitriol, qui ne s’inventent pas.

 

Elkabbach a eu en vérité la chance rare d’avoir pu côtoyer, au plus près, nombre de dirigeants politiques de haut vol, qu’il a su apprivoiser, pour certains, au point de pénétrer une part de leur intimité. Ce qui n’est pas la chose la plus aisée.

Ors c’est cette promiscuité là, ce lien avec Nicolas Sarkozy, aujourd’hui, qui lui est le plus souvent reproché: alors que « tutoyer » le chef de l’Etat, dans la sphère médiatique passe pour chose ordinaire, «JPE » est souvent conspué par ses pairs pour entretenir avec Nicolas Sarkozy des relations encore plus ténues…Résultat, l’homme connait mieux que quiconque, ou presque, aujourd’hui, les arcanes du pouvoir. 

 

Devrait-on lui en faire le reproche? Combien de patrons de journaux rosissent de plaisir, après que le chef de l’Etat leur a passé un coup de fil, dont ils feront  leur miel dans les dîners en ville, le soir même ? « Sarko m’a dit…» Et combien sont-ils aujourd’hui à regretter que le même Nicolas Sarkozy ne leur ait pas concédé l’offrande de son prochain entretien télévisé, cette semaine ?  Les cinq journalistes retenus à cette occasion ont-ils bien compris que leurs présences à l’antenne est le résultat de savants dosages?

 

Et que leurs talents, dont on ne doute pas une seconde, n’a rien à voire dans le fait qu’ils figurent sur la feuille de match. On l’exige, respectueux ? Cochez moi la case PPDA. On le veut, poil à gratter ? Convoquez-nous Vincent Hervouët. On le préfère un brin intello ? Appellez-nous, Yves Calvi. On l’exige, la carte de presse à la boutonnière ? Amenez-nous, sur le champs, l’excellent David Pujadas ! Tant d’années lumières parcourues, depuis l’extinction de l’ex ORTF, donne le vertige…

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4 Comments
  • Flora
    avril 21, 2008

    Vos papiers sont très intéressants. Mais encore une fois, la conjonction or (de mais où et donc or ni car) s’écrit sans S à la fin. C’est extraordinaire pour un journaliste de presse écrite (je suis journaliste aussi, et ancienne secrétaire de rédaction) de faire autant de fautes… Désolée M. Revel, mais c’est vrai. Bonne continuation.

  • Matthieu
    avril 21, 2008

    Cela n’empeche que ses itws du matin sur Europe, comme son club le dimanche sont d’une nullité absolue. Avec les gens de gauche comme de droite ! C’est convenu, vide, pas du tout incisif et complaisant pour l’invité dont le staff a tout préparé à l’avance sans se tromper tellement JPE pose les questions qui sont attendues et qui sont dans le journal le matin même ! Ne dites pas qu’il bosse ses dossiers franchement. Il lit les dép^ches toute la journée, et va déjeuner et diner avec le gratin de la politique française ! c’est tout, pas une seconde de réflexion chez cette homme dorénavant.

  • Florac
    avril 21, 2008

    Qu’est-ce qu’il a à cirer les pompes de notre homme d’Europe 1 ?

  • Nicolas
    avril 23, 2008

    En effet, le nouveau panel est assez curieux, et surtout le découpage des sujets à aborder avec le Chef de l’Etat par tranches me semble plus un coup de frais cosmétique qu’une réelle rupture de forme.

    Et je dis panel comme vous le suggérez : il s’agit bien, pour un Président en chutre libre dans les sondages, de faire pour tous les goûts !