Entame t-on une danse du scalp autour de Canal+ ? L’entrée en lice d’Orange sur le marché de la télévision préfigure t-elle une offensive en ligne de France Télécoms, encouragé par l’Elysée, contre la chaîne cryptée?
Voilà quelques mois, Alain Minc (photo), l’essayiste et conseiller discret de Nicolas Sarkozy, (l’homme de la suppression de la redevance sur France Télés), s’était rapproché de l’égyptien Orascom. Ce groupe puissant, bien installé sur le marché des télécoms, dans les pays arabes, ne cache guère son intention de mettre, tôt ou tard, la main sur Vivendi, la maison-mère de Canal+.
Or, Minc jouait à l’époque les missi-dominici pour l’industriel, français, François Pinault (photo). L’objectif: réunir ces deux groupes autour d’un projet de reprise de Vivendi et de Canal+. A L’égyptien, les Télécoms. Et à Pinault, la chaîne cryptée.
Ce joli scénario est contredit aujourd’hui par un autre acteur sorti du bois et non des moindres: Orange. Décidé à investir quelques 400 millions d’euros, pour commencer, dans des achats de droits ( cinéma et sport), ce géant aux pieds de granit vise loin. Sa seule apparition à Cannes a suffit à mettre le feu au monde du cinéma qui, attiré par l’odeur de l’argent, est prêt à basculer. Tout comme les grands argentiers du foot.
Certains observateurs avisés estiment pourtant qu’Orange n’entend pas répéter l’aventure de TPS, qui vit TF1 s’épuiser à coup de dizaines de millions d’euros, partis en fumée. Et ils tablent, en vérité, sur une prise de contrôle de Canal+ par l’opérateur français, qui pourrait profiter d’une offensive, inéluctable, sur Vivendi, pour l’accompagner et du coup, mettre la main sur une partie du capital de la chaîne cryptée.
Un scénario on ne plus sérieux qui ne déplairait à Nicolas Sarkozy. Le chef de l’Etat ne cache pas en privé son irritation à l’égard de la chaîne cryptée. Des Guignols de l’info au zapping, en passant par Dimanche+, le locataire de l’Elysée estime que la tonalité globale de « Canal+ » à son égard est négative. Et qu’un changement d’actionnariat serait le bienvenu.Un contexte de tensions qui voit depuis quelques jours les dirigeants de Vivendi, muets comme des tombes: Jean-Bernard Lévy, son PDG,(photo) n’a pas dit mot, face à la menace Orange.
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mai 27, 2008
Relisez vous. Il y a une multitude de fautes d’orthographes. C’est scandaleux de la part d’un journaliste.
mai 28, 2008
HUm.
(Nul ne saurait se prévaloir d’un titre!)
En plus de fautes d’orthographe, tout particulièrement la trahison du saint diacritisme qui impose le respect de la langue pure en offrant toujours, là où nécessaires, les signes accentuels qui autorisent un À issu d’un simple et habile alt+183 claviaire, ou encore un É d’une même veine de touches, cette fois, Alt+0201, et quelques autres combinaisons qui autorisent le simple respect de son verbe juste, en plus donc de, comment pouvez-vous aussi mal maîtriser l’usage de l’adjectif, pour associer Minc à discret en le qualifiant de conseiller discret. Ce type est tout sauf discret. Il est inutile, mensonger, prétentieux, léchouilleur de pouvoirs… mais jamais discret.
Autre mésusage des adjectifs : vous dites « industriel français » quand chacun sait qu’on parle d’un « français commerçant » de bas étage, usant des artifices de vendre et d’acheter, mais bien encore de spéculer, plutôt que d’innover, concevoir, produire, respecter, partager…
Orange? vous avez dit orange? Pas un adjectif. Une marque?
marque de commerce ou de création?
mai 28, 2008
Le retrait de Vivendi, c’est aussi une stratégie pour faire apparaître le petit Canal + plus favorablement face au « goliath » Orange…
mai 29, 2008
Ca rappelle les manoeuvres du gouvernement Balladur, qui avait permis la reprise en main du « canal historique » par la « Générale des eaux », futur Vivendi. Qui était alors Porte-parole du gouvernement ?