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La vérité sur l’affaire Richard Attias…

L’un des protagonistes (les mieux informés) de ce feuilleton, qui a vu le publicitaire et nouvel époux de Cécilia Sarkozy, quitter, récemment, le groupe Publicis, me faisait ce matin le récit précis de cette affaire.

Voilà deux ans, m’explique t-il, que le puissant patron de nationalité Suisse du Forum économique de Davos, le très discret et très austère Klaus Schwab (dont Publicis est le partenaire), se voyait reprocher par son conseil d’administration, ainsi que par un grand nombre de ses membres (de grands patrons et un aréopage de financiers de haut vol), la dérive « people » de ce rendez-vous annuel du gratin mondial de la finance.

Richard Attias, qui avait la charge d’organiser cette manifestation de longue date, pour le compte de Publicis, dont il était le salarié, était alors particulièrement visé par ces critiques.

Quand en janvier dernier, Klaus Schwab découvre dans la presse les rumeurs d’un mariage entre Cécilia Sarkozy et Richard Attias, il convoque, en colère, ce dernier et l’interroge sur la réalité de ces informations. Attias les démentira, en bloc, à l’époque. Et c’est lorsque l’union du couple est officialisée, quelques semaines plus tard, que le clash éclatera: Klaus Schwab, (photo), ulcéré par cette affaire, décide, alors, de se séparer de Richard Attias, qui quitte dans la foulée Publicis, après que Maurice Lévy, son PDG, eut repris les choses en mains.

Il semble bien, à entendre mon interlocuteur, que Nicolas Sarkozy ne soit jamais intervenu pour qu’Attias soit « exfiltré » de Publicis. Et il semble désormais tout aussi acquis que c’est bien le coup de colère d’un homme de principes, Klauss Schwab, qui soit seul à l’origine de l’éviction d’un Richard Attias, dont les « frasques », souligne mon interlocuteur, devenaient encombrantes aux yeux du fondateur de Davos.

J’ai cherché à joindre Maurice Lévy, afin d’évoquer les détails de cette affaire: il m’a été répondu qu’il ne souhaitait pas s’exprimer à ce sujet.