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En effet, cet ancien collaborateur de Jean-François Copé, (autre faiblesse aux yeux du locataire de l’Elysée), était soupçonné par Nicolas Sarkozy d’avoir propagé dans Paris des rumeurs sur sa vie privée et ce au moment de ce que l’on appelé  « l’affaire Cécilia ». Des accusations dont Bastien Millot s’est toujours défendu bec et ongle. Y compris devant moi et avec conviction.

 

C’est ainsi que Nicolas Sarkozy n’aura eu de cesse de demander la tête du jeune homme à Patrick de Carolis, lequel avec beaucoup d’élégance et de fermeté, n’aura jamais cédé. Une requête formulée de longue date : lors de l’une des toutes premières rencontres entre le PDG de France Télévisions et Sarkozy, dans les jardins de la place Beauvau, quand le maire de Neuilly occupait alors le poste de ministre de l’Intérieur, le cas Millot fut abordé. Mais Carolis,à l’époque, resta de marbre.

 

Aujourd’hui, le Copé’s boy quitte le navire pour d’autres horizons. Certains y verront la main de l’Elysée et de son locataire. Je ne le crois pas, au nom, là encore, de la fidélité que n’a jamais cessé de manifester Patrick de Carolis à l’égard de son jeune collaborateur. 

 

En revanche, que ce dernier ait décidé de prendre le large, compte tenu de la dégradation du climat entre le Château et un patron de France 2 et de France 3 aujourd’hui en sursis, le tout conjugué à l’absence de perspectives au sein d’une maison qui risque de connaître des heures sombres dans les mois qui viennent, n’aurait rien de surprenant.

Je dirai même que c’est l’évidence.