Bon pied…
Jean-Claude Narcy, (70 ans cette année), soutier inoxydable de TF1, fait du coaching pour son PDG, Nonce Paolini, souligne Libération, dans son édition du jour. Après avoir longtemps présenté le 20 heures, le week-end, quand Chazal biberonnait, et vu défiler sur les Champs Elysées, micro en main, plusieurs générations de bidasses, ce vétéran de l’info fait de la formation accélérée. Résultat, il est vrai : pas une faute de quart de Paolini, lors de ses différentes sorties publiques, un PDG qui s’était allègrement pris les pieds dans le tapis et à plusieurs reprises, l’an dernier, les premiers pas d’un néophyte. Mais le rôle de Papy Narcy ne semble pas s’arrêter là : on me dit, en effet, que son employeur l’utilise, également comme sergent recruteur, comme chasseur de têtes, pour TF1.
Sang chaud.
La mise à l’index d’une journaliste par un membre du gouvernement : c’est une première au sein du quotidien Le Monde, souligne le président de la société des rédacteurs, Jean-Pierre Tuquois. En effet, l’une des plumes de ce journal, Natalie Nougayrède, qui suit de longue date l’actualité diplomatique, s’est vue récemment raccompagnée à la porte du Quai d’Orsay, lors d’un point de presse, Bernard Kouchner l’ayant tout simplement « blacklistée » à la suite d’articles (dont un portrait), qui n’avaient pas plu au dit ministre.
Le locataire du Quai d’Orsay est coutumier du fait : lors d’une émission, enregistrée, diffusée le printemps dernier sur LCI, il avait vociféré, en termes plutôt crus, sur l’Express, et ce suite à la publication dans nos colonnes d’un portrait ( au vitriol) le concernant. La charge avait été telle que, confraternellement, la direction de LCI en avait coupé une partie au montage. Calmer le sanguin Kouchner: Chrisdtine Ockrent,qui connait un peu la presse et les médias, semble t-il, pourrait lui faire un peu de coaching….
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septembre 4, 2008
Je ne suis en rien choqué que quiconque, et donc éventuellement un ministre, refuse de s’exprimer auprès d’un journaliste s’il estime que ce dernier a tenu des propos ecrits ou oraux qu’il juge excessifs, faux ou diffamants. Non, les journalistes, sous pretexte de liberté et d’indépendance, n’ont pas le droit de tout dire. Ils feraient mieux de faire leur métier correctement et faire preuve d’objectivité, plutôt que de se jouir de leurs écrits et de satisfaire leurs égos dans les dîners en ville.
Non seulement notre classe politique est désolante mais ce ne sont surement pas les journalistes qui relèvent le niveau !
Il est donc assez drôle de les voir dos à dos… Je ne doute pas que l’heure de la réconciliation arrivera et que des « négociations » viendront satisfaire les parties en présence. Le lecteur, lui, continuera à penser que tout le monde est intègre…