Matignon, l’Elysée et le ministère de la Culture ont balayé d’un revers de main l’idée avancée la veille par Edouard Balladur d’apporter au financement RSA les 450 millions dévolus à la télévision publique, pour laquelle l’ancien premier ministre préconisait, à propos de la suppression de la publicité, la mise en place d’un moratoire. Tombée comme un cheveu dans la soupe, cette proposition de « Ballamou » a fait « pshitt’ » à l’Elysée où l’incompréhension est totale.
Balladur s’agite et les travaux continuent. Hier, Christine Albanel recevait les deux dirigeants de France Télévisions, Patrick de Carolis et Patrice Duhamel. Au menu, les nouveaux cahiers des charges des chaînes. Obligations de production, part du cinéma, place du théâtre, du livre, des arts plastiques…Le document final devrait être prêt en milieu de semaine prochaine, Christine Albanel s’étant engagée à présenter à Nicolas Sarkozy un seul et même paquet de textes: d’un coté, la nouvelle loi sur l’audiovisuel. Et de l’autre, des cahiers des charges flambants neufs.
Et comment va Carolis? Dans quel climat se déroulent ces discussions? « Tout va bien », dit-on au cabinet d’Albanel où on a trouvé le PDG de France Télés « au mieux de sa forme », décidé à mener sa réforme tambour battant. Embrassons nous! champagne!
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octobre 14, 2008
Cher Renaud, vous m’avez bien fait rire ce matin. « embrassons nous folle ville », écrivez-vous à la fin de ce billet. Eh oui, quelle folie cette ville ! C’est vrai, tant d’agitation Balladuro-Albanelesque fait tourner les têtes.
Sauf que l’expression originale c’est « Embrassons-nous Folleville », en référence à la pièce du même nom, dans laquelle Labiche met en scène un PERSONNAGE, le Chevalier de Folleville.
Je vois qu’il n’y a pas que l’orthographe qui vous fait défaut…