Le Parquet de Paris ayant demandé hier que dans le cadre du procès sur l’Angola gate les fameux carnets de l’ex patron des Renseignements Généraux, Yves Bertrand, soient versés au dossier, on peut craindre un joli tohu-bohu. Y compris dans le monde des médias.
En effet, ces petits carnets que cet ancien grand flic noircissait de sa blanche main d’informations diverses et variées, depuis des années, tel un greffier, circulaient jusqu’ici dans Paris sous le manteau.
Mais depuis hier soir, la totalité des acteurs, appelés à la barre dans cette affaire, vont avoir officiellement accès à leurs contenus, partiellement révélés par le Point, voilà dix jours. Et il va de soi que c’est l’intégralité des écrits d’Yves Bertrand qui devrait se retrouver dans la presse ou sur des sites d’information en ligne, d’ici peu.
Tout cela ne présage rien de bon, tant ces écrits forment un sulfureux ramassis de ragots et d’accusations graves, en majorité invérifiables.
Réalité ou fantasme, élucubrations ou révélations ? Yves Bertrand est-il un affabulateur ? Ou, au contraire, un ancien haut fonctionnaire, certes maniaque, mais précis, pointilliste, scrupuleux et attaché à la vérité ? La suite le dira.
Toujours est-il que cette belle affaire va avoir un joli volet médiatique, dans la mesure où l’auteur de ces notules a couché dans ses calepins une liste de noms de journalistes avec lesquels il aurait eu, durant de longues années d’étroites relations. Si la méthode fait froid dans le dos, elle risque de faire quelques dégâts. Car Yves Bertrand y détaillerait la liste complète de ces honorables correspondants, certains parmi eux lui ayant rendu, à sa demande, quelques menu services, sous la forme d’enquêtes journalistiques, parfois rétribuées, dit-on. Tout cela reste à démontrer.
On devine d’ici le mini ouragan que ne manqueront pas de déclencher dans la presse et au sein de la profession ces accusations. Et l’on peut s’attendre, également, à une volée de procès en diffamation, intentés, cette-fois-ci, par les journalistes mis en cause, à l’encontre de l’ancien patron des RG.
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octobre 21, 2008
Qui peut douter que les journalistes de notre beau pays… ne servent pas la soupe à qui les RG, qui des hommes politiques, qui des capitaines d’industries, qui des juges… ?!
Ecoutez une ITW de n’importe quel homme politique par un journaliste français et vous comprendrez qu’à part lui servir la soupe, cela n’a aucun intérêt ! Comment cela pourrait en être autrement, sachant qu’ils se tutoient en dehors, dînent ensemble, partent parfois en vacances ensemble, et surtout se moquent du « peuple » ensemble en off. Ils ont besoins les uns des autres et défendent leurs privilèges. Ils amusent donc la galerie de temps en temps.
Les carnets de M. Bertrand ne feront sans doute pas beaucoup de vagues contrairement à ce que vous supputez. Vous allez vous serrer les coudes et les « journalistes » mouillés ne le seront que de quelques gouttes. D’autres informations, autrement plus importantes, comme le père de l’enfant de Mme Dati, les derniers projets de PPDA ou les scores catastrophiques de la Starac… viendront chasser cette méchante calomnie !
Vous comprendrez aisément le peu de respect que j’ai pour les « journalistes » qui sont tout sauf indépendants, objectifs, honnêtes et qui parlent pour beaucoup de thèmes qu’ils ne maitrisent pas.
Il n’y a qu’à lire votre blog pour le constater. Et je ne parle même pas des fautes d’orthographe… Ah ben, si !