ImmediaS

 

 

 

 

 

«Dès le départ, nous avions adressé une lettre ouverte, dans laquelle nous rappelions que ces Etats Généraux ne pouvaient se tenir à l’écart de tout, et se dérouler dans un quasi huis-clos, sans publicité, ni transparence aucune. Et que le citoyen se devait d’être informé des enjeux et du déroulé de ces travaux.

 

Nous avions pourtant fait trois propositions claires. Que ces débats soient le plus largement répercutés vers l’extérieur, afin que le citoyen soit associé au plus prés; que les lecteurs, ainsi que l’univers de la « blogoshère », soient également associés aux travaux des différentes Commissions, ce qui n’est pas le cas ; et qu’enfin, le Parlement, à travers les Commissions des Affaires Culturelles du Sénat et de l’Assemblée, puisse intervenir et cordonner l’ensemble de ce chantier.

 

Au lieu de cela, c’est l’Elysée et le président de la République qui ont cadenassé ces Etats Généraux de la presse, placés sous tutelle politique: Nicolas Sarkozy et son cabinet sont aujourd’hui les seuls à la manœuvre. Ce que je trouve tout simplement détestable. Il suffit d’ailleurs d’aller sur le site de l’Elysée pour se rendre compte de l’absurdité de ce qui se passe: il n’y a même pas de site spécifique, dédié à ces Etats Généraux.

 

Mais où sommes nous ? Dans une République bananière ? Des journalistes Anglais, Américains ou Allemands tomberaient de l’armoire, si on leur imposait une manifestation organisée de la sorte, uniquement parrainée par l’exécutif.