Menue et décidée, elle tentait de renvoyer dans ses cordes celui qui, atomisant le CSA et les instances qui lui ont précédé, justifiait, (avec quelques bons arguments, au passage), la décision du chef de l’Etat de désigner, dorénavant, le PDG de France Télévisions. Pour en finir, disait-il, avec « l’hypocrisie » qui consistait jusqu’ici à confier à des instances de régulation vaguement indépendantes, et le plus souvent sous influences, le soin de désigner des patrons de chaînes cooptés par le pouvoir. Et afin d’aligner, aussi, l’audiovisuel public sur le droit commun des entreprises d’Etat.
Michèle Cotta, qui n’a pas caché ce matin que les politiques, de gauche comme de droite, ont toujours tenté, et ce depuis l’invention de la cathode, de jouer de leurs influences, afin d’imposer leurs choix, en matière de nomination, y voyait ce matin, pourtant, à l’instar du PS, qui s’apprête à ferrailler à l’Assemblée sur ce thème, un bien fâcheux retour en arrière.
Pour avoir assisté, depuis 1982, à tant et tant de parodies de nominations biaisées, je vous avoue être d’un avis radicalement contraire. En l’espèce, Nicolas Sarkozy a raison.
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octobre 23, 2008
Vous devriez publier un démenti, le blog de Maître Eolas est assailli de messages agressifs depuis votre article sur le journal Vendredi (les lecteurs le confondent avec François Desouche) :
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=2198