De la maladie comme outil de spéculation…L’information, révélée par CNN, selon laquelle le PDG d’Apple, Steve Jobs, a vu son cours de bourse plonger de 9%, hier, après qu’un site internet ait annoncé que ce dirigeant avait été emmené à l’hôpital d’urgence, souffrant « de douleurs sévères à la poitrine et de difficultés à respirer», ferait un joli roman noir.
C’est en tous les cas une première dans l’univers de la communication financière, qui voit ainsi Wall Street spéculer sur l’état de santé d’un dirigeant, dont la nécrologie avait déjà été diffusée, par erreur, cet été, par l’agence Bloomberg, contraignant l’intéressé à démentir sa disparition, l’indice de la maison Apple ayant dévissé. Steve Jobs avait choisi d’en rire, en citant Mark Twain: «les rapports concernant mon décès sont très exagérés».

Cet épisode m’en rappelle un autre, français, celui-ci. Il concerne l’ancien avionneur disparu,
Marcel Dassault. Mal informé, le Quotidien de Paris avait publié un matin de 1987 un longue nécrologie de l’industriel, disparu dans la nuit pour ce journal. Mais, bon pied, bon oeil, ce dernier avait pris son téléphone, à la lecture de sa mort annoncée, pour rassurer le directeur du Quotidien de Paris, Philipe Tesson à l’époque: «
Soyez gentil, la prochaine fois, choisissez une meilleure photo. J’ai cru défaillir en la découvrant ce matin ». L’auteur de l’article, quant à lui, prit la porte.
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octobre 7, 2008
Marcel Dassault n’est il pas mort le 17 avril 1986 ? je doute qu’un matin de 87 il puisse appeler qui que ce soit !
octobre 7, 2008
Gaulé M. REVEL ! J’espère que le nombre de vos erreurs sur les infos n’atteindra pas celui de vos fautes d’orthographe…
Quant à Steve JOBS, je doute qu’il ait encore le temps de rire de sa mort bien longtemps…