Dents éclatantes. Lèvres roses pale, presque violettes. Des yeux clairs. Toujours. Un casque blond qui lui enserre le visage, mais une chevelure dont on avait redessiné la coupe: plus classique, plus bourgeoise, moins moderne. Et ce maquillage léger qui laisse entrevoir quelques rides, maintenant, comme si sa quarantaine épanouie devait non seulement se voire, mais se revendiquer. Pour faire oublier ce visage d’ivoire trop lisse à l’antenne. Trop segmentant?
Indiciblement, par petites touches, on nous aurait donc lentement transformé Laurence Ferrari, que baignait, hier soir, sur le plateau du « 20 heures », un halo de lumière plus chaude, d’où une impression bien moins frigorifique qu’à l’accoutumé.
Comme s’il avait fallu gommer, par des artifices de maquillage et d’éclairage, cette fâcheuse impression de jeunesse insolente et d’austère froideur. Comme si, enfin, dans les coulisses de TF1, on avait décidé d’appuyer un peu plus sur le blush et le stick, en espérant donner une tout autre relief au visage d’une journaliste, dont la personnalité ne semble pas s’être encore totalement affirmée à ce poste, ô combien casse-cou.
Hasard? Hier soir, le journal de Laurence Ferrari retrouvait certaines couleurs, (à 31,4% de part de marché), après un mardi noir.
Faudrait-il que le JT de TF1 soit sponsorisé par l’Oréal et que l’on transforme le plateau du 20 heure en un lieu cosy, pour que son audience explose et que les fameuses « ménagères de moins de 50 ans » retrouvent le chemin d’un journal, qu’elles ont en partie déserté?
PS (après question à TF1) : L’explication de ce changement esthétique est autre, en vérité, qu’une réflexion sur l’image de la présentatrice: en passant au 16/9ème et à la Haute-Définition, TF1 a dû modifier éclairages, cadrages et ergonomie des plateaux, comme l’a fait LCI. La place des micros, des sièges, des caméras, des projecteurs: tout est remis en question avec cette évolution technologique.
C’est d’ailleurs une réponse au défi de l’audience dans l’audiovisuel: par les améliorations techniques, on capte et on maintient mieux l’attention du public. Eternel débat du contenu et du contenant…
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octobre 30, 2008
Il est vai que le journal a pris, hier soir, une autre couleur ! Mais je trouve Laurence Ferrari trop poupée Barbie (oui, je sais, on l’a déjà dit) même si, depuis peu, je la trouve plus souriante. Peut-être est-elle moins crispée. Elle bafouille encore pas mal (peur de ne pas finir dans les temps ?). Mais, une fille comme Anne-Sophie Lapix, tellement plus gracieuse et « plus à l’aise » de nature, aurait été encore mieux.
octobre 30, 2008
Et avec ça, le discours sur un journal de TF1 plus attaché au fond (sujets internationaux, enquêtes plus longues, etc.) est maintenant bien loin … Il faut croire que c’est toute la différence entre une info du privé (qui privilégie la forme au fond) à une session d’info du service public (qui privilégie le fond avant de penser à la forme) … Et une fois que le fond a disparu, reste les apparences
octobre 30, 2008
LF est formatée à la CNN.
PS: Se voir et non se voire… erreur de frappe, j’imagine
octobre 30, 2008
@Ben : oui,oui, une erreur de frappe, rien de plus.
Comme les 982 autres postées sur ce blog depuis sa création.
Rien de grave, donc 😉
octobre 30, 2008
Oui une fille comme Anne-Sophie LAPIX serait idéale : intelligente, très pro mais rigolote et surtout qui n’a pas la grosse tête !
octobre 31, 2008
Ben le style bimbo à carte de presse est depuis longtemps en vigueur sur LCI qui se regarde très bien sans le son.
Quand au contenu, n’oublions pas comme le dit Renaud que le journal doit être le plus fédérateur possible, le pis des vaches du Berry intéresse plus que je ne sais quelle république du Caucase…
Quitte à aller dans le mur autant le faire avec des œillères et une chouette poupée, c’est plus sympathique…