Par ailleurs, le président du groupe UMP à l’Assemblée, Jean-François Copé, a fait un premier petit point de presse, en fin de matinée, alors que s’ouvre le débat sur l’avenir de France Télévisions. Un débat, (sur fond de crises et d’arrêts de travail dans les chaînes), qui devrait durer au mieux une semaine. Et qui voit l’opposition déposer quelques 500 amendements. Vidéo. Autre intervention, celle du président du CSA, Michel Boyon, au micro de Jean-Michel Aphatie, ce matin sur RTL.
0Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/35/d625980815/htdocs/wp-includes/class-wp-comment-query.php on line 405
novembre 25, 2008
L’AVENIR DE FRANCE TELEVISION.
HIER.
8 janvier : le président de la république annonce la suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques.
Supprimer la publicité sur la télé publique, c’est priver France Télévisions de 800 millions d’euros de recettes, soit 36 % de ses revenus, le reste provenant de la redevance
Où trouver 800 millions d’euros?
L’état aurait pu augmenter la redevance pour les radios, les télévisions et l’Ina de 40 euros (elle se monte actuellement à 116 euros soit 32 centimes jours, alors qu’elle est de 181 euros en Grande-Bretagne), et la somme aurait été atteinte.
Dans sa proposition, le président a évoqué « une taxe sur les recettes publicitaires des chaînes privées et une taxe infinitésimale sur le chiffre d’affaires des nouveaux moyens de communication, comme l’accès à Internet ou la téléphonie mobile ». Les taxes envisagées font sourire. Au bout d’un moment, on va s’apercevoir qu’il est impossible de trouver ces 800 millions d’euros, et donc on supprimera une ou plusieurs chaines. France 2 ? France 3 ? France5 ? France4 ?
AUJOURD’HUI.
On savait déjà que l’arrêt de la pub sur France Télévisions était un cadeau pour TF1, M6 et les chaines de la TNT mais là des députés UMP ont proposés un amendement qui fait baisser de moitié la taxe de 3 % sur les recettes publicitaires des télés privées, supposée financer l’absence de pub après 20 heures sur les chaînes du service public. Et pourtant les privées vont bénéficier en plus d’une série d’assouplissements (augmentation du volume horaire de pub, deuxième coupure dans les films et fictions, etc )
Comme cela ne suffisait pas l’Assemblée voudrait adopter un autre amendement, modifiant cette fois la taxe sur les télécoms qui ne sera plus de 0,9 % mais bien moindre. Forcément, la somme attendue de 370 millions d’euros va devoir être revue à la baisse. Et qui paiera la différence ?
ET DEMAIN ?????
Quid de vos programmes, journaux régionaux et locaux. Adieu l’information de proximité.
novembre 26, 2008
C’est pas grave, ce ne sont jamais que nos impôts. En bonne administration (si si, la TV publique est une administration comme les autres), il faut :
– augmenter les effectifs, acheter les programmes aux prix les plus chers pour subventionner les amis producteurs avec l’argent des citoyens,
– décliner plusieurs fois sur chacune des chaînes publiques les mêmes sujets avec souvent les mêmes animateurs et les mêmes intervenants (c dans l’air, à vous de juger, complément d’enquête, les infiltrés, JT france 2 et 3), histoire de bien pouvoir bourrer le cerveau des télespectateurs de contre vérités et de propagandes et justifier le nombre exponentiel de chaînes publiques,
– être les portes paroles exclusifs et privilégiés des syndicats et des partis de gauche
– et enfin ne pas faire de l’information objective et honnête mais toujours orientée, et engagée.
Voilà ce qu’est aujourd’hui la télé publique, la tribune des amis de la gauche et de Bayrou, des petites magouilles entre amis producteurs-animateurs qui exploitent des cohortes d’intermittents du spectacle exploités (belle hypocrisie au passage quand on se targue d’être les champions des reportages sociétaux pleins de bons sentiments). Enfin je pense que France TV est grandement responsable de la morosité ambiante en se faisant une spécialité de ne traiter que de l’exclusion, de la pauvreté, du pouvoir d’achat, de l’insécurité, dans des reportages misérabilstes sans aucune nuance et honnêteté, tout ça dans un seul but : faire revenir au pouvoir ses amis politiques pour reprendre le petit train-train quotidien et dépenser sans compter.