Rachida Dati et Michèle Alliot Marie auront une nouvelle fois manqué d’un réel sens politique, en ne bougeant pas d’un pouce face au tollé suscité par l’arrestation musclée du journaliste de Libération, Vittorio de Fillipis. Droites dans leurs escarpins, collant aveuglement à la juge d’instruction incriminée, dont elle se sont faites benoîtement l’avocate, les deux ministres ont essuyé, hier soir, un joli désaveu en la personne de Nicolas Sarkozy.
Très habilement, le chef de l’Etat s’est démarqué de ses deux ministres, en demandant que l’on se penche sur les procédures d’interpellation, quitte à les réformer s’il y a lieu. Pan sur le museau ! A quelques semaines d’un remaniement ministériel attendu, les deux donzelles viennent de perdre quelques nouveaux points sur l’échelle de Richter de l’Elysée. Conscient de l’émotion suscitée dans la profession par cette affaire, le locataire de l’Elysée, quant à lui, a fait, ni plus, ni moins ce qui s’appelle de la politique. Un métier.
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décembre 2, 2008
Qui vous dit que la version Filippis validée
par les médias est la bonne ?
Cette belle unanimité ,me fait penser que tout
est faux ou éxagéré dans cette affaire …