« A quoi ressemble un plateau de télé? A un entrepôt. Ou un garage. Spacieux et vide. Pas de fenêtres évidemment. Capacité : quinze camions à vue de nez. Plafond très haut, zébré de projecteurs. J’adore cet endroit ».
Et on l’y sent chez lui. Signées de David Pujadas, ces quelques lignes sont extraites d’un livre qu’il publie le 28 janvier chez Flammarion : « Vous subissez des pressions?» Une question en forme de ritournelle qui semble toujours étonner l’ancien journaliste de LCI. Comme si ce dernier venait d’une autre galaxie, appartenait à une génération où politique et télévision feraient bon ménage.
Mais il est vrai que David Pujadas, dont on ne salue pas assez l’indépendance, la solidité et le caractère, n’est pas du genre à s’encombrer des subtilités qui régissent les relations complexes et subtiles qu’entretiennent politiques et présentateurs-vedettes de JT: pour le pratiquer et le connaître un peu, David Puijadas est un journaliste très sourcilleux de son indépendance. La connivence est un mot qu’il semble avoir banni de son vocabulaire.
Ce livre, écrit d’une plume alerte et vive, balaye, à coups d’anecdotes, toutes les questions que pourraient se poser les lecteurs : sa marge de manœuvre par rapport au pouvoir, le « cas Sarkozy », la définition et les mécanismes de fabrication, d’un bon journal, sa relation à la célébrité…Pujadas raconte, ainsi, de manière savoureuse, son « dépucelage » professionnel à TF1. Chargé, au début des années 90, par Charles Villeneuve, de réaliser, dans le cadre du Droit de savoir, un portrait fouillé de Bernard Tapie, le tout jeune journaliste qu’il est, bien que mis en garde par Villeneuve, (Tapie est alors un ami du PDG de TF1 de l’époque, Patrick Le Lay), livre un sujet sans concessions.
Visionné par Le Lay, il ne sera jamais diffusé par la chaîne. « Le jour de l’émission », écrit Pujadas, « sortant de la salle de maquillage, avant d’entrer sur le plateau, Bernard Tapie vient me tapoter la joue, d’un air entendu. Quelques temps après, les informations livrées sur les « méthodes » Tapie dans les affaires ou le football, seront confirmées. L’homme d’affaires entamera sa traversée du désert. Et moi, je quitterai TF1 ».
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octobre 19, 2011
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