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Julien Courbet aura fait preuve d’une grande élégance, samedi, lors de la dernière de Service Maximum, sur France 2. Il est assez rare de voir un animateur dresser de la sorte le bilan d’un fiasco, sans fard ni esquive, sans se chercher la moindre petite excuse. Et sans incriminer, enfin, la chaîne qui l’emploie et ses dirigeants. Il fallait le relever…
 
Elégance et joli sens politique aussi, puisque Courbet a absous Nicolas Sarkozy de toute responsabilité, saint Julien feignant d’oublier les salves dirigées contre lui de l’Elysée, où depuis des mois on ne le ménageait pas.
 
On gardera de Courbet l’image d’un animateur défiant, il y a quelques semaines sur le plateau de Jean-Marc Morandini, sur Direct 8, Christine Albanel et le chef de l’Etat…Son pont d’Arcole.
 
C’est donc, à l’entendre, le Dieu Audimat qui aura eu raison, seul, d’une émission sans doute mal programmée. L’un des responsables de France Télévisions, Patrice Duhamel pour ne pas le citer, m’expliquait hier que Julien Courbet méritait un coup de chapeau. Et que France 2 ferait tout pour que ce dernier soit bien traité. Et retrouve une place dans la grille. Interrogé ce matin sur France Inter, Naguy, qui travaille à un pilote d’émission de télé-réalité, baptisée « Le big boss » et dont Courbet assumerait la présentation, semblait plutôt confiant.