Jean-Pierre Elkabbach
Il y a bientôt un an, les dirigeants d’Europe 1 avaient sérieusement envisagé de mettre un terme à ses fonctions, considérant que l’homme avait fait soin temps. Sentant le vent du boulet, JPE s’était alors démené pour sauver sa tête. Et il avait du son salut qu’au soutien d’Arnaud Lagardère: Le jeune industriel n’a jamais oublié que, baron du groupe, Elkabbach lui avait été légué en héritage par son père, Jean-Luc Lagardère, et que ce journaliste avait été le seul à le prendre sous son aile quand, junior, il faisait ses premiers pas au sein de l’empire. Mais les années passent et Europe 1 a fait sa mue. Restructurée et redressée au pas de charge, la station, qui a recouvré un semblant de lustre, s’est décidée à faire peau neuve.
Et voilà que le « cas Elkabbach» est de nouveau d’actualité. Avec cette question lancinante : Passera ou passera pas l’été? A l’horizon d’une rentrée radio qui verra quelques têtes valsées la question du sort de JPE est à nouveau posée. Les dirigeants d’Europe 1, qui s’interrogent, ont approché quelques jeunes pousses du métier en guise de solution de rechange, mais rien n’est acté. Décidé à tenir contre vents et marées, Elkabbach fait, quant à lui, feu de tous bois. Et cet entretien avec Nicolas Sarkozy, décroché de haute lutte, pourrait bien être son Pont d’Arcole. Je parierai volontiers qu’avec cette exclusivité, obtenue en plein G20, celui que beaucoup enterraient depuis quelques semaines ne rempile pour une saison de plus.
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avril 1, 2009
Fantastique votre chute de papier compatissante, ce matin sur Inter.
Je cite: ” Jean-Pierre Elkabbach a quand même une carrière qui … heuu … qui existe ».
Grâce à vous, le voilà reparti pour au moins 10 ans !
Continuez, vous êtes unique.
avril 1, 2009
Et c’est reparti pour un tour… Je ne corrige pas ce qui relève de la faute de frappe, juste ce qui est grave :
« une interview exclusive de Nicolas Sarkozy, diffuséE ce matin »
« dérouler une carrière avec une incroyable capacité de rebond et de vélocité » = mal dit. « dérouler sa carrière », oui, ou alors « dérouler une carrière qui… ».
(Mitterrand hier) = certes, sur la fin, il a enregistré des entretiens avec Tonton, mais il avait été viré en 1981… c’est un peu plus compliqué que ce que RR semble dire !
« Et il avait du son salut qu’au soutien » = on oublie les négations, c’est pour parler comme Sarkozy? Et « dû » participe passé du verbe devoir prend un accent.
« qui verra quelques têtes valsées » = je HAIS cette faute !!! Les têtes vont valser !!!
« Je parierai volontiers qu’avec cette exclusivité, obtenue en plein G20, celui que beaucoup enterraient depuis quelques semaines ne rempile pour une saison de plus. » = phrase mal construite, « rempilera » au lieu de « ne rempile » aurait été correct.
avril 1, 2009
D’accord avec Maître Capello. Renaud, vous avez le niveau d’un (mauvais) élève de 6e… C’est lamentable, franchement…
Et puis surtout, vous ne devez certainement jamais lire les commentaires. Parce que vous avez un ego, ça se sent dans chaque billet, et si vous lisiez ces commentaires, parfois assassins mais toujours justifiés, sur l’usage continuellement catastrophique que vous faites subir à la langue française, une amélioration aurait été palpable… Je n’en vois pas… c’est triste. Et là aussi, c’est franc.
avril 1, 2009
… l’usage que vous faites… désolée, j’ai envoyé un peu vite mon commentaire. L’indignation certainement.
avril 1, 2009
Bah, l’orthographe de Renaud Revel c’est franchement pas le plus grave, c’est toujours un peu lourd les pleureuses qui viennent se plaindre que la langue française est maltraitée alors que c’est une langue casse-couilles conçue par une bande d’élitistes… Ceux qui croient la maîtriser se sentent autorisés, juste pour cette raison, à mépriser les autres… Moi ce qui me gêne surtout, c’est que 90% des articles de Renaud Revel sont assez inutiles. Mais il faut bien qu’il vive… et puis de temps à autre il dit tout de même quelque chose de pertinent.
avril 1, 2009
Au final, c’est zéro… Bon, allez, et demi pour les quelques idées défendables…