Le réalisateur Yves Boisset, (photo), dont France 2 vient de diffuser L’affaire Salengro et qui termine pour France 3 un docu-fiction sur l’ancien président du Conseil du gouvernement de Vichy, Pierre Laval, est en procès avec le producteur Marin Karmitz. Boisset reproche à ce professionnel proche de Nicolas Sarkozy de ne lui avoir jamais versé de droits d’auteurs pour deux de ses films et pas des moindres, Dupont La Joie (1974) et Taxi Mauve (1979), deux films dont Karmitz est depuis plusieurs années le propriétaire.

Le réalisateur, qui évalue le préjudice à plusieurs centaines de milliers d’euros, s’appuie sur une clause d’un contrat qui stipulait, à l’époque de leurs rachats, qu’il devait toucher 15% des bénéfices d’exploitation. Mais la société productrice de ces deux oeuvres a disparu depuis et Marin Karmitz,(photo), ne s’estime, du coup, plus du tout lié à cet accord. D’où le litige, qui dure depuis 7 ans maintenant et que la justice devrait trancher à la fin de l’année."
Pour quelqu’un qui se veut le chantre de la création et de la protection des auteurs, tout cela n’est pas très élégant", estime Yves Boisset que j‘ai interrogé.
Il est vrai que multi-rediffusés à la télévision et édités en DVD, ces deux films ont généré de confortables royalties. Et il n’est pas insultant d’imaginer que Boisset en récolte une petite part. Allez, un petit geste monsieur Karmitz!
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avril 20, 2009
C’est un communique d’Yves Boisset ou un article relatant les faits, les arguments ? Bref R. Revel est certain qu’Yves Boisset va gagner son procès !? Si j’ai bien compris, Marin Karmitz doit payer parce qu’il est proche de Sarkozy….