Certains parmi vous se sont étonnés de la présence d’EDF en haut de cette page, et m’interrogent sur ce qui pourrait apparaître comme une dérive commerciale. Il faut rappeler que ce blog n’est pas un Ovni, même si parfois il peut en donner l’impression… Immédias est en effet l’un des nombreux appendices de L’Express.fr, navire amiral de ce magazine sur le web. Et qu’à ce titre, je dépend d’une plate-forme qui a ses contingences et son économie. Car si, seul maître à bord, j’ai une entière et absolue liberté de ton et d’écriture, (et Dieu sait si parfois Christophe Barbier s’arrache les cheveux, en me suppliant de retrouver la raison), je n’ai aucun pouvoir de décision quant à la politique commerciale de L’Express et de son site.
Il faut rappeler, par ailleurs, que cette entreprise de presse traverse, comme ses consœurs, une zone de très fortes turbulences. Crise oblige, mon métier souffre et l’Express empile depuis maintenant plus de deux ans les plans d’économies: il y a 20 ans, cette entreprise de presse comptait près de 600 salariés, nous sommes moins de 200 aujourd’hui. Aussi, le web apparaît-il aujourd’hui comme le seul développement capable de sortir la presse de l’ornière. Reste à trouver un modèle économique, pour l’instant balbutiant. Dans ce contexte de crise aiguë, il serait absurde, suicidaire et insultant, même, pour l’ensemble de mes confrères à l’Express, de rejeter un annonceur au motif vaseux qu’il parasiterait ce blog. Mieux, c’est en dégageant quelques recettes publicitaires que j’espère pouvoir convaincre, en toute confidence, la direction de ce beau journal à investir quelques moyens afin d’enrichir cette page quotidienne.
Il n’est donc choquant, loin s’en faut, que l’on veuille dégager quelques recettes annexes, ici ou là, en associant des entreprises à des blogs qui participent à la vie de ce groupe de presse: encore une fois, le contraire serait anachronique et contraire aux intérêts de l’entreprise à laquelle j’appartiens et que des journalistes quittent chaque année, victimes de la crise qui touche notre métier.
Pour le reste, sachez que je ne suis pas à l’origine du choix de ce sponsor, qui ne me gène en rien. Que sa présence ici ne m’oblige en rien, également. Qu’aucune contrepartie éditoriale n’a été négociée. Et que bien naturellement, je ne touche pas un centime sur les recettes publicitaires ainsi dégagées. Ce blog, réalisé bénévolement par votre serviteur, est un petit journal de bord qui vit sa vie, cahin-caha: s’il peut participer modestement au développement de l’Express sur la toile, je dis tant mieux.
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juin 4, 2009
Merci pour votre réponse, claire et transparente. Reste à savoir pourquoi vous avez inspiré EDF 😉
juin 4, 2009
« Reste à savoir pourquoi vous avez inspiré EDF 😉 »
Peut-être la présence de cet éclair sur la bannière du haut 😉
juin 4, 2009
inspiration c’est le nombre de clics? ben oui!
réalisé bénévolement… souvent la retranscription des chroniques de france-inter! vous y êtes bénévole aussi!
c’est juste une mutation du métier.. vous êtes payé pour…
barbier doit se rouler par terre des fautes d’orthographe!
mars 9, 2011
Je suis juste choquée par l’attitude d’EDF !!!
EDF vient de me couper l’électricité en plein hiver sans avoir reçu, leur texto de relance ! Avec 2 enfants en bas âge et une facture réglée dès réception de leur avis de passage !
Pour rétablir l’électricité, il me faut payer 118 € car nous n’étions pas informé du passage d’un de leur technicien, qui a pourtant notre n° de téléphone.
Après France Télécom, France Telévision, est-ce au tour d’EDF d’appliquer des mesures inacceptables pour marginaliser encore les citoyens français ? La recherche du profit et la recherche de la sur-facturation se fait-elle désormais au détriment des consommateurs ? Est-ce encore au hausse « déguisée » de tarifs ? Une prise en otage ???
Merci de réagir