L’humoriste avait ironisé sur les « mariages gris » en évoquant la situation personnelle du ministre.
Il a déclaré: "Depuis dimanche, c’est la toute nouvelle idée d’Eric Besson afin de lutter contre l’immigration clandestine, s’attaquer aux mariages gris. Le mariage gris, qu’est-ce-que c’est ? C’est quand un vilain sans papier abuse de la naïveté d’une gentille petite Française en la séduisant, puis en l’épousant uniquement pour obtenir des papiers. Et une fois qu’il les a, il la jette comme un Kleenex. Le mariage gris, il faut faire gaffe! Ca peut arriver à n’importe qui !"
Avant d’ajouter: "En 2004, sur 88.123 mariages mixtes, 395 ont été annulés pour caractère frauduleux"
Selon le JDD, Eric Besson est en discussion avec Philippe Val, le directeur de la station pour savoir si il va attaquer ou pas, Stéphane Guillon devant la justice..
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novembre 29, 2009
Eric B. en discussion avec Philippe V. … Et nous on discute avec qui ? Je suis marié avec une étrangère et je ne conterai pas ici les bâtons dans les roues mis par l’administration française, notre recours au T.A. suffit pour la littérature.
S. Guillon a tout dit ici, la vérité brute, dans ses remarques sociétales et personnelles.
Ce n’est pas vrai ? Les sentiments d’Eric B. valent alors mieux que les nôtres, couples mixtes.
En discussion ? Ça veut dire que Philippe V. il répond en plus ?!?!?
novembre 29, 2009
Ce pauvre Besson ose tout (et c’est même à ça qu’on le reconnait)
novembre 29, 2009
besson va-t-il interdire l’enregistrement de l’émission tv animée par moati où besson démonte la stratégie de nicolas sarkozy . Est ce que le besson d’aujourd’hui va porter plainte contre le besson d’alors . il y a eu des précédents fâcheux : dans les années 1936-39 un avocat socialiste, défenseur des pauvres, devenu entre 1940-44 un chef de gouvernement de l’état français plus pétainiste que pétain .
stéphane vous êtes mon rayon de soleil de sept heures cinquante cinq et aucun individu ne peut effacer le soleil
novembre 29, 2009
Impossible de visionner la chronique incriminée soit sur le site de France Inter soit sur celui de Daily Motion
Heureux bug ou censure ?
Dommage de ne pouvoir se faire son opinion personnelle quand on a raté la chronique du matin.
Elles sont à 99% épatantes les chroniques de Stéphane!
novembre 29, 2009
Bravo Stéphane guillon,
l’un des rares à dire ce qu’il veut comme il veut, se moquant de l’humour préfabriqué, de la raillerie consensuelle et toutes ces inspidités qu’on nous sert de partout dans les médias.
Même si tu ne me fais pas rire tout le temps, je suis avec toi… tout le temps ! CONTINUE !
DJ Pessoa
novembre 29, 2009
Qui connait Mr Philippe Val?ce n’est pas l’ex directeur de charlie-hebdo qui,par excès de zéle,a viré siné de charlie-hebdo en l’accusant d’anti-sémitisme?Je comprends pourquoi il est en discussion avec Eric Besson,ils doivent bien s’entendre tous les deux ,le carrièrisme prime sur toute morale.Le zèle de l’un l’a conduit à la tete de france-inter comme récompense de sa soi-disant lutte contre un imaginaire anti-sémitisme.L’autre au moins,suit sa logique.
novembre 29, 2009
Le seul humoriste qui ose dire tout haut ce que tout le monde pense.
Chaque chronique de Stéphane Guillon est un délice!
Il reprend le flambeau laissé par Coluche.
Continu Stéphane, ne te laisse pas intimider.
Ta clairvoyance et ton humour sont des balises au milieu de tous ces complaisants.
novembre 29, 2009
Visiblement, ce ministre fera preuve de classe jusqu’au bout…
novembre 30, 2009
Pas d’aujourdh’hui
Les attaques contre les mariages mixtes ne datent pas d’aujourd’hui, j’en ai fait les frais et un ami également.
J’ai une femme asiatique et on a 3 enfants ensemble. La consul m’avait affirmé que mon mariage était frappé de nullité, alors qu’elle avait refusé un visa avant mariage nous obligeant à nous marier dans le pays d’origine de mon épouse. Apparemment, cela a fait un gros couac diplomatique. Bizarrement, Le Président Chirac s’est fait brutalement remettre en place par le Président de ce pays « Mêlez-vous de vos affaires ». La Consul (il fallait l’appui de Paris) a déclaré en série des mariages nuls et lancé des enquêtes sur les mariages demandés. La réponse de la consul à un maire qui soutenait le futur mariage d’un ami a mis ce maire en colère, et comme sénateur ami de promo, il fait intervenir Alain Juppé (j’ai vu la lettre d’Alain Juppé) !
On ne joue pas à ce jeu impunément.
novembre 30, 2009
Venu de nulle part, le sujet des « mariages gris » lancé par Eric Besson ? Oh que non. Le ministre se contente de relayer le lobbying de la très peu connue Association nationale des victimes de l’insécurité (ANVI), laquelle lui a fourni « clés en main » témoignages et argumentaire. Et qu’importe si cette officine, proche de l’influent Institut pour la justice, se révèle bien peu recommandable…
Chercher, fureter, grattouiller, fouiller en permanence, dénicher de nouveaux angles, trouver des biais originaux… c’est simple : la tâche d’Eric Besson est un véritable apostolat.
Et il faut reconnaître à l’homme un certain talent pour alimenter l’ignoble moulin de l’identité nationale et pour faire tourner sa petite machine identitaire.
Ainsi du nouveau joujou médiatique, lancé hier en grandes pompes et lors d’une conférence de presse au ministère de l’Immigration, des mariages gris, unions censément conclues « entre un étranger et une personne de nationalité française de bonne foi, abusée dans ses sentiments par un(e) étranger(e) dont l’objectif est d’obtenir titre de séjour ou nationalité française ».
De prétendues « escroqueries sentimentales à but migratoire » auxquelles Eric Besson, faute de chiffres et statistiques sur la question, a donné corps en s’appuyant sur la présence d’une cinquantaine de victimes revendiquées.
Soit autant de témoignages livrés sur un plateau aux médias présents et destinés à prouver la justesse du nouveau combat du ministre.
Lequel a aussi mis en avant une certaine Blandine Jullian, présidente de la très méconnue Association nationale des victimes de l’insécurité (ANVI), invitée à prononcer un discours sous les ors du ministère au cours duquel elle a notamment appelé à « modifier l’institution du mariage, concernant un mariage entre français et étranger, en tenant compte de l’atteinte à l’honneur, la dignité de la personne humaine, du fait qu’elle a été instrumentalisée à des fins migratoires » et à « introduire de façon obligatoire la séparation de bien dans le régime matrimonial, pendant cinq ans ».
Oui : rien de moins.
Si la mise en avant par Besson des « mariages gris » a suscité des réactions logiquement indignées, personne ne semble surpris de voir débouler dans le jeu de quilles de l’identité nationale une association jusqu’alors pratiquement inconnue, ni ne paraît s’étonner de la tribune ministérielle accordée à l’étrange Blandine Jullian.
Un silence regrettable, tant « le parachutage » de l’association et de sa présidente dans le débat public est instructif.
En ce qu’il révèle sur la façon dont le ministre et son cabinet mènent l’opération identité nationale, rebondissant sur chaque sujet susceptible de troubler le débat et de jeter le discrédit sur l’immigration.
Et en ce qu’il témoigne de la place croissante accordée à des associations de lobbying, officines s’étant données pour seul objectif le vote de lois toujours plus répressives.
Mariages gris : l’Association nationale des victimes de l’insécurité sonne le tocsin Pour ce grand coup de projecteur sur les « mariages gris », tout débute lors du rendez-vous obtenu par l’Association nationale des victimes de l’insécurité (ANVI), le 9 octobre dernier, au ministère de l’Immigration et de l’identité nationale.
Une réunion lors de laquelle sa présidente, Blandine Jullian, revient notamment sur sa volonté de voir la notion de « mariage gris » reconnue par la loi.
Le thème éveille l’intérêt des conseillers du ministre et ceux-ci décident de lui donner l’écho dont rêvait la présidente, elle qui déclarait récemment sur le site de l’ANVI vouloir « faire en sorte qu’une campagne de prévention [sur les mariages gris] soit diffusée en France, par les médias télévisés, style campagne pour les femmes battues, les cancers, la grippe A, etc… »
C’est essentiel : là se croisent deux intérêts bien compris, d’un côté celui d’un ministère soucieux de faire feu de tout bois sur la question identitaire et de l’autre celui d’une très petite association, agréablement surprise de trouver une audience dans les cercles du pouvoir.
Le principe d’une conférence de presse commune est alors arrêté.
Et l’ANVI, pour lui donner corps et fournir des témoignages, bat le rappel de ceux et celles de ses membres et sympathisants qui auraient été victimes d’un mariage gris.
S’appuyant aussi sur un forum : Arnaque sentimentale, lancé fin 2007 et comptant 180 membres, en théorie tous concernés par la question du « mariage gris » [1] et invités à participer « à la rencontre clé a la main qui se déroulera (…) auprès du ministère de l’immigration »
Une rencontre ainsi présentée par l’une des modératrices du forum (fautes d’orthographe et de syntaxe comprises) :
il faut qu’il y ait 150 personnes qui doivent s’inscrire ensuite une fois qu’on aura atteint 150 personne on a encore le temps d’ici le 4 novembre, et bien les victimes iront au ministère, c’est l’association ANVI qui gère la chose et qui est responsable de cette rencontre, leur but est d’aider les victimes de mariages gris, ensuite tout le monde parlera et s’exprimera dans le but de faire prendre conscience du problème qui se met en place ! une immigration massive passant par le mariage et donc en toute légalité pour obtenir les papiers voilà pourquoi il faut du monde pour que le gouvernement comprenne ce problème qui ne cesse d’augmenter, et pour le système mette en place des solutions, des mesures radicales, que le ministre de l’immigration soit plus sévère on espère obtenir des solutions en ce qui concerne les expulsions !
En son réseau et sur le net, l’ANVI fait ainsi le plein de « victimes », autant de visages pour donner consistance à la nouvelle marotte d’Eric Besson.
Et lance parallèlement une campagne de lettres-types à envoyer au ministère de l’Immigration : « Je rejoins les nombreuses autres victimes, qui s’adressent à vous, afin que vous mesuriez l’ampleur de ces escroqueries sentimentales, et que par une campagne de prévention vous fassiez en sorte qu’il y ait moins de victimes », déclare notamment la missive, avant de lister les éventuelles « circonstances de l’escroquerie » [2].
Bref : une opération rondement menée, qui permet à Blandine Jullian d’agiter ces lettres comme autant de preuves de la gravité du phénomène des « mariages gris » et à Eric Besson de mettre en avant de poignants témoignages.
Dont une certaine Nadia B., qui a eu l’honneur d’un article dans le quotidien régional Le Progrès :
« Je suis soulagée, enfin on est reconnu ». Nadia B. faisait partie, hier, des invités du ministère de l’Immigration, rue de Grenelle à Paris. Éric Besson a reçu les « victimes des » mariages gris » conclus en abusant de la vulnérabilité de personnes en situation de faiblesse, dans le seul but d’obtenir un titre de séjour ou un accès à la nationalité française ».
C’était en avril 2001. Nadia avait épousé à Saint-Genest-Lerpt un garçon présenté par un de ses cousins, resté en Algérie, comme un homme riche, cultivé et à l’esprit ouvert. Nadia voit « le beau parleur » deux fois en présence de ses parents. Malheureusement, elle en tombe amoureuse et le mariage est organisé très rapidement. Trois jours après la noce, l’époux disparaît pendant plusieurs mois et Nadia comprend son erreur.
(…)
La force de Nadia ensuite a été de croiser des hommes et des femmes ayant vécu des situations similaires. Elle les a rencontrés sur un forum internet et c’est là aussi que l’Association nationale des victimes de l’insécurité (ANVI) a lancé l’invitation pour cette rencontre ministérielle.
L’ANVI : une association nauséabonde consacrée par Besson Que représente l’Association nationale des victimes de l’insécurité ?
Objectivement : pas grand chose.
Elle a été créée en juin 1999 dans le Gard, avec pour ambition – entre autres – « d’affirmer et faire respecter le droit à la sécurité et à la sûreté pour tous les citoyens » et « d’obtenir une protection efficace pour tous, exigeant (…) une répression énergique des infractions » .
Et elle ne s’était guère fait connaître jusqu’à présent, si ce n’est par sa participation à quelques colloques autour de la question des victimes (après l’élection de Sarkozy, quand le sujet est devenu central) et par de nombreux communiqués.
Des prises de position publiques qui donnent la mesure de son positionnement politique [Édit le 25 novembre : curieusement, ces communiqués ont, depuis la mise en ligne de cet article, disparu de la base de données du site de l’ANVI… Comme si l’association essayait d’effacer les traces de ce passé idéologique peu glorieux. Étrange, étrange, n’est-ce pas ?]
Qu’il s’agisse de dénoncer un prétendu racisme anti-blanc en mars 2005 : « Parce que les faits sont têtus, la vérité parvient toujours à percer. Le 8 mars 2005, au cours de la manifestation lycéenne à Paris, la France découvre que le racisme n’est pas à sens unique, que le racisme n’est pas exclusivement dirigé contre les étrangers et les gens de couleur. Il est impossible, cette fois, de nier que l’attaque était préméditée et qu’elle visait des lycéens français, de culture occidentale laïque et judéo-chrétienne ».
De relayer les communiqués du très controversé et ultra-droitier Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme [3], du Cercle Nation et République (un think-tank souverainiste), ou d’une association réclamant que les criminels les plus dangereux soient « définitivement écartés de la société ».
Ou enfin d’applaudir, en août 2007, à la mise en œuvre de peines-plancher en cas de récidive.
En résumé : l’ANVI est une association fermement ancrée à droite, très à droite, et elle vient de bénéficier, grâce à Éric Besson, d’un joli coup de pub et d’un vernis de respectabilité institutionnelle.
Une belle réussite pour sa présidente Blandine Jullian, ancienne mercière de Vauvert reconvertie dans la dénonciation du « climat de terreur intellectuelle développé en France depuis vingt ans par les gens au pouvoir qui ont prôné le laxisme, la culture de l’excuse et de la victimisation des voyous, et interdit aux citoyens honnêtes de s´exprimer » [4].
Le modèle de l’Institut pour la Justice Elle a beau ne pas être aussi puissante et efficace que lui, l’ANVI s’inscrit clairement dans une démarche comparable à celle de l’Institut pour la Justice [5].
Association de lobbying lancée il y a deux ans par un couple des Yvelines et qui œuvre en coulisses pour un durcissement tous azimuts de la répression.
Jusqu’à exercer une réelle influence sur les parlementaires de la majorité, à en croire un papier du Monde en date du 10 octobre dernier et titré « L’intense lobbying de l’Institut pour la justice en faveur de lois plus répressives ».
L’article constate ainsi que l’institut est devenu « un interlocuteur ménagé par les pouvoirs publics ».
Explique qu’il distribue de nombreuses notes aux élus et ne cesse de les pousser à la roue.
Et relate qu’il a réussi à bénéficier du parrainage de Michèle Alliot-Marie à l’occasion d’un colloque organisé en octobre sur le thème de la justice, alors même qu’il tenait conférence en juillet « au « Local », haut-lieu de rendez-vous à Paris de la jeunesse d’extrême-droite ».
Institut pour la justice ou Association nationale des victimes de l’insécurité, deux exemples révélateurs, démontrant qu’à l’action réactionnaire d’une majorité politique qui a fait main basse sur la France s’ajoute l’influence croissante d’officines très idéologiques.
Un poids d’autant plus inquiétant qu’il reste souterrain.
N’est soumis à aucun contrôle.
Et n’est jamais innocent.
Surtout pas quand il s’agit de fournir des armes à un ministre de l’Immigration décidé à instrumentaliser la question de l’identité nationale.
Notes [1] Lors de l’inscription, le site demande notamment la nationalité du « manipulateur ».
[2] Entre autres : « Ayant une bonne situation sociale », « Etant fragilisé(e) car en recherche d’affection », « Etant célibataire », « Etant handicapé(e) », « Me remariant j’ai perdu tous les droits aux pensions qui m’étaient versées », « J’ai été battu(e) », « N’a pas indiqué sa nouvelle domiciliation », « Il(elle) ne s’est pas comporté comme un père (ou une mère) avec l’enfant que nous avons eu », « »Il(elle) a escroqué les organismes sociaux avec des faux papiers », « Il(elle) a présenté un faux conjoint à la préfecture », etc… Autant dire qu’il y a l’embarras du choix…
[3] Dont celui de novembre 2005 qui dénonçait, en novembre 2005 et à propos des émeutes de banlieue,« le pogrom antirépublicain que font subir à notre pays depuis 2 semaines, des émeutiers animés d’une haine sans limite et qui ne prennent pour cible que des symboles de l’Etat : ceux de la culture, de l’éducation, de la sécurité et des religions ».
[4] La dame serait aussi l’auteur d’un opus consacré aux violences urbaines, Le drame de Vauvert : le drame de la France. De ce livre, on ne retrouve trace que sur le site de la BNF.
[5] Une proximité d’ailleurs consacrée par un partenariat officiel.
novembre 30, 2009
J’ai même entendu parler d’un type qui avait fait un mariage blanc et qui, 17 ans après vit toujours avec cette même personne et leurs deux enfants…
Besson bouffon de la république
Guillon aiguillon radiophonique ta m…
novembre 30, 2009
Stephane Guillon : a mi me gusta… exp de rire cette video ..^_^
* ces gens du gouvernement boderline ! sont dans la destruction sociale dans le sens de société qu ils veulent de plus en plus répressive;ces gens n’existeraient même pas sans cette période de troubles…
novembre 30, 2009
J’aime beaucoup l’article de Olivier, je le trouve plaisant et distrayant.
Est-il censé dénoncer l’ANVI ? C’est ce que j’ai cru comprendre.
Une association dont je n’avais jamais entendu parler et si je comprends bien la teneur générale de l’article : inconnue = suspecte.
Je ne connais pas Olivier donc selon le même principe je vais le tenir pour suspect.
Selon Olivier, l’ANVI serait une association « fermement ancrée à droite, très à droite »
Et alors ? C’est une maladie honteuse d’être de droite voire même très à droite ?
La droite c’est un ramassis d’ordures et la gauche que des gens très respectables ?
Curieuse conception du pluralisme que l’on sent proche de l’extrême gauche.
L’ANVI serait proche d’un « think tank souverainiste » Et donc ? Le souverainisme n’est pas un courant de pensée respectable jouant le jeu démocratique ? Et dont la proximité disqualifierait toute personne ?
novembre 30, 2009
Excellente chronique de Guillon dont la chute est à mourire de rire ! A écouter absolument !
Tout mon soutien à cet humoriste dont l’humour me rappelle Desproges et Coluche. Vraiment Stéphane CONTINUE…. ton public t’en est reconnaissant !!!! Il ne s’agit pas de baillonner les clowns/fous du roi au pays de la liberté d’expression.
novembre 30, 2009
Stéphane Guillon a énormément de talent mais là, je dois dire que sa chronique est EXCELLENTE !
Bravo Stéphane, vous avez trouvé la forme exacte pour révèler le fond. Et en parlant de fond, sur ce problème là justement, Mr Besson touche l’abîme …
décembre 1, 2009
Ah là là, c’est pas vrai… Porter plainte contre quoi ? Répéter ce qui paraît dans la presse people ? Dans une époque où tous s’affichent, ça serait drôle. L’ironie ? Ce serait moins drôle. L’évocation d’un possible mariage gris ? Pourquoi, c’est une insulte ? Allez chiche, rien que pour voir la plainte jugée irrecevable 😉
décembre 8, 2009
Bonjour,
Quoi qu’on en dise, et bien que je suis un fan de Monsieur Guillon, le mariage gris existe vraiment. J’en ai fait personnellement la terrible expérience.
Je suis franco-marocain, marié en 1990 avec une marocaine dans un petit village perdu au nord du Maroc. J’ai été victime de ce que l’on appelle maintenant le mariage gris.
En effet, mon épouse un an, un enfant plus tard et quelques heures après avoir obtenu son titre de séjour valable 10 ans m’a dit:
» maintenant que j’ai obtenu ma carte de séjour, divorces moi pour que je puisse enfin me marier avec l’homme que j’aime depuis toujours qui se trouve au Maroc et qui n’a pas de papier!!
Il en fut ainsi.
Après une multitudes de rebondissements judiciaires et de conflits, mon ex épouse a tout gagné, vit toujours dans mon ancien appartement de location à Garges Lès Gonesse avec son mari venu du bled et leurs enfants. Et, cerise sur le gâteau, ont obtenu tous les deux la nationalité française. Un hold-up parfait.
D’autre part, la majorité des membres de sa famille à donné son aval à cette arnaque.
Une véritable association de malfaiteurs.
J’ai écrit un livre « la valse des pantins » sur ce sujet en février 2009.
Ce livre est un support tant médiatique que juridique.
Des extraits sont disponibles sur internet.
Ainsi, le mariage gris existe vraiment et, à mon avis, ce problème doit être réglé aussi par le ministère de la justice. D’une part, parce que, combattre le mariage gris est une affaire judiciaire, d’autre part pour éviter l’amalgame et les hypothétiques récupérations politiques.
Enfin, et je suis tout à fait d’accord, Claude Greff suggère et déplore que le fraudeur ne soit pas « déchu de son autorité parentale ».
Cordialement.
Edilivre la valse des pantins. Un livre à découvrir.
Résumé
En 1990, Houcine épouse Mardia au Maroc. Quelques temps plus tard, celle-ci le rejoint en France, dans son appartement de Garges-lès-Gonesse. C’est alors le début de la lune de fiel… Avant que d’être une charge contre les dysfonctionnements des Justices française et marocaine, avant que de dénoncer les manipulations d’une femme intéressée, La Valse des pantins est un drame familial authentique. Celui vécu par un père et son fils dont l’existence commune est remise en cause par la folie des uns et des autres. Longtemps harcelé, emprisonné même, Houcine Ouachani se pare ici d’une robe de procureur et dresse un réquisitoire accablant contre l’imbroglio international dans lequel son ex-compagne l’a fait plonger. C’est donc le témoignage d’un homme injustement et doublement condamné. C’est surtout le cri d’un père aux droits bafoués. Un plaidoyer sans concession dont on ressort atterré et bouleversé.
Biographie
Né en France en 1963, Houcine Ouachani fait ses études en France. A l’âge de vingt-huit ans, il rentre dans son pays d’origine, le Maroc. Il y crée un journal hebdomadaire francophone qu’il intitule « la Passerelle » et le dirige pendant plusieurs années. Cette publication unanimement saluée est interrompue par le calvaire judiciaire causé par son ex- épouse. Humilié, incarcéré à plusieurs reprises dans une prison marocaine, il en ressort profondément blessé. Il rédige alors de sa plume trempée dans le vitriol La valse des pantins pour témoigner de l’histoire bouleversante de cette séparation d’avec sa première femme.
http://www.edilivres.com/doc/4783/La-valse-des-pantins/Houcine-Ouachani