«Grossesse politique mode d’emploi » ironise la Toile, en ciblant Ségolène Royal et Rachida Dati…Protégées, sanctuarisées, à les entendre toutes deux, leurs vies privées, (enfants, couple ou vacances), n’ont pourtant cessé de s’étaler dans les journaux people. On a encore en tête les récentes déclarations de l’ancienne candidate PS à la présidentielle, expliquant que jamais elle n’avait mis en avant sa vie privée, tout au long de sa carrière.
Fort de cette règle d’airain, l’ex-candidate socialiste rappelle d’ailleurs qu’elle a demandé 50.000 euros de dommages et intérêts au groupe Hachette Filippachi Associés, la société éditrice de Paris Match, pour avoir diffusé, en août dernier, des photos volées prises en Espagne avec son compagnon. Reste que Ségolène Royal semble avoir totalement oblitéré de sa mémoire un grand nombre de reportages discrètement négociés avec cette même presse, dont les fameuses photos publiées dans Gala, en juillet 1992, lors de la naissance de l’un de ses enfants.
Rachida Dati n’est pas loin d’avoir épousé cette même démarche, oscillant entre des déclarations de principe très raides, (comme ci-dessus, sur Europe 1), quant à la protection de son intimité, et une com’ très souple et fort bien agencée.
Ainsi Gala, vient-il de publier, photos de la petite Zora à l’appui, une longue interview de celle qui dit enfin tout sur cette maternité si longtemps protégée. En mars 2009, elle avait même attaqué la presse : toute heureuse de pouvoir montrer à l’Assemblée un cliché de sa fille sur son BlackBerry à ses collègues de l’UMP, dont la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, Rachida Dati n’avait pas imaginé, à l’époque, que la scène se retrouverait sur le site internet de Gala, qui publia l’image agrandie de la petite fille. Avant de la retirer aussitôt, l’avocat de l’ancienne ministre, Me Kiejman, ayant menacé le magazine de poursuites.
Cette-fois-ci, tout est dévoilé et c’est Gala, toujours et encore, qui décroche la timbale et assure la communication de la toute nouvelle député européenne: ce qui était vacherie hier de la part de ce magazine, s’étale cette semaine à sa Une…
L’entretien mérite au passage le détours, pour son côté totalement surréaliste. Pas une question du journal sur l’identité du père, pas une allusion sur la mise en scène qui entoura son départ de la maternité et dont l’entourage proche de Rachida Dati fit même le récit, bouquin peu glorieux à l’appui. Si la presse people se met à avoir des principes et se prend à verser dans le politiquement correcte, c’est à désespérer!
novembre 2, 2009
je moinsoie
*comment peut exposer son enfant aux medias?même de profil