Que de débats. Dans ces incessantes parties de ping pong surmédiatisées, le public finit par ne plus distinguer la balle, objet du débat, il ne voit que les raquettes. De quoi discute-t-on vraiment? Ainsi, la suppression de l’histoire en terminales scientifiques. Ce sont les termes du débat qui devraient faire débat. A savoir que les arguments de part et d’autres donnent et des scientifiques et des historiens une image caricaturale, erronée, et dangereuse, parce que instrumentale.
D’une part , le scientifique serait un individu enfermé dans ses calculs, un être de rigueur, allant au plus pressé, dépourvu de fantaisie. Les sciences seraient un archipel isolé Bien sûr qu’il existe des scientifiques et des ingénieurs bornés. Il n’empêche que toutes les grandes figures historiques, de Léonard de Vinci à Einstein, ont démontré que le génie créatif était multiculturel, scientifique, technicien, poète, peintre, philosophe. Les filiations sont comme le jardin aux sentiers qui bifurquent de Borgés. Je pense à Turing le mathématicien anglais, l’inventeur de la machine Enigma, qui permit aux alliés, lors de la seconde guerre mondiale, de décrypter les messages allemands. Dans les années 50, persécuté, déchu parce qu’il était homosexuel, il se suicida en mangeant une pomme qu’il avait empoisonnée. N’est-ce pas cette pomme que Apple a pris pour logo?
Faut-il rappeler que Internet est né dans les labos militaires; les grosses têtes civiles s’amusèrent à communiquer entre eux. Ils mirent au point également les premières images de synthèse, futurs Schrek, Avatar, effets spéciaux.
D’autre part, l’historien serait un donneur de leçons. On aurait pu croire que l’historien traite le passé, donc de faits avérés, qui, une fois qu’ils ont été repérés et établis, donnent lieu à des interprétations, au décodage d’une logique, d’une architecture interne. Pas du tout. l’Histoire aurait vocation à être un enseignement civique, une matière à tirer du passé des leçons. C’est dire l’insistance mise sur la deuxième guerre mondiale, la Shoah, les lois mémorielles, le devoir de mémoire.
Il est une autre pratique de l’Histoire, plus transversale, dont les travaux enrichissent l’entendement des choses. Trop complexe, trop érudite, non compatible avec les normes du spectacle, elle est la grande absente du débat médiatique. Elle renvoie à Marc Bloch, le médiéviste, à son disciple Georges Duby, pour l’organisation en ordres de la société, à Philippe Ariés, pour l’histoire de la famille, à Fernand Braudel et la Méditerranée, à Michel Foucault, son histoire de la folie, des prisons, de l’enfermement. Foucault n’était pourtant pas un historien de formation. Non plus que Paul Virilio, architecte urbaniste d’origine, et qui est l’auteur d’un chef d’œuvre, « Vitesse et politique », sur l’importance du facteur vitesse dans le cours de l’histoire et des rapports de force.
Que n’enseigne t-on pas ces histoires là dans toutes les classes! La dictature de l’immédiateté fait oublier les fondamentaux. Jusqu’à la définition du débat. Comment peut-on dire que le débat sur l’identité nationale « dérape »? Un débat ne dérape que s’il en vient aux mains. Les opinions excessives, les injures en font parti. Philippe Gavi
décembre 21, 2009
Pour qu’il y aît un vrai débâts ,il faut que les intervenants puissent s’exprimer en toute liberté .
Or ,c’est censuré …tout ce qui n’est pas conforme à
la pensée unique ,au politiquement correct ,OUT ! .
En clair ,interdit de fustiger l’immigration et de
déplaire à l’islam qui l’accompagne .
Normal ,car à terme ,il faut intégrer cette civilisation comme faisant partie de notre identité
nationale ;quitte à terme aussi à nous désintégrer .
L’islam n’est pas une civilisation de partage ,mais de conquète .
décembre 23, 2009
L’Homme et son image
un homme qui s’aimait sans avoir de rivaux
Passait dans son esprit pour le plus beau du monde.
Il accusait toujours les miroirs d’être faux,
Vivant plus que content dans son erreur profonde.
Afin de le guérir, le sort officieux
Présentait partout à ses yeux
Les Conseillers muets dont se servent nos Dames:
Miroirs dans les logis, miroirs chez les Marchands,
Miroirs aux poches des galands,
Miroirs aux ceintures des femmes.
Que fait notre Narcisse? Il va se confiner
Aux lieux les plus cachés qu’il peut s’imaginer
N’osant plus des miroirs éprouver l’aventure.
Mais un canal, formé par une source pure,
Se trouve en ces lieux écartés;
Il s’y voit; il se fâche; et ses yeux irrités
Pensent apercevoir une chimère vaine.
Il fait tout ce qu’il peut pour éviter cette eau;
Mais quoi, le canal est si beau
Qu’il ne le quitte qu’avec peine.
On voit bien où je veux venir.
Je parle à tous; et cette erreur extrême
Est un mal que chacun se plaît d’entretenir.
Notre âme, c’est cet Homme amoureux de lui-même;
Tant de Miroirs, ce sont les sottises d’autrui,
Miroirs, de nos défauts les Peintres légitimes;
Et quant au Canal, c’est celui
Que chacun sait, le Livre des Maximes.
Jean de la Fontaine
décembre 23, 2009
soukII
Tu es vraiement un petit con, je dirais même que t’es un FN frustré..va faire dodo ..
décembre 24, 2009
@berna :on ne peut pas lui en vouloir il donne son avis..
*actuellement je constate que des journalistes de l’express sont de plus en plus dans la complaisance ;ça ne fait pas d’eux des (cretinus)je ne trouve pas interressant à lire ces posts brosse à reluire sur L. Ferrari par exemple.
*cette histoire d’identité c’est aussi ce que les médias en ont fait(allumer le feuuuuuuuu)
*or c’est vrai lorsqu il dit qu’on ne finit par ne plus voir que la raquette sauf que si ils continuent ils vont se la prendre sur le nez .
décembre 31, 2009
Renaud R.je vous souhaite de bonnes fêtes et une année 2010 pleine de promesses mais aussi de réalisation
anderea
janvier 20, 2011
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