Si la succession de Patrick de Carolis à France Télévisions monopolise toutes les attentions dans les allées du Paf, une autre nomination devrait retenir l’intérêt des observateurs dans les semaines qui viennent: il s’agit du prochain président d’Arte, en juin prochain. En effet, Jérôme Clément, (photo), qui possède la particularité de détenir le record absolu de longévité à la tête d’une chaîne de télévision, en France, (avec un renouvellement continu de ses mandats depuis 1989), va devoir céder son siège, car atteint par la limité d’age.
Étonnant parcours que celui de cet intellectuel fabiusien proche d’Alain Juppé, qui aura survécu, depuis plus de 20 ans, à toutes les majorités politiques, de ce coté-ci du Rhin, comme de l’autre. Un œil à gauche,,l’autre à droite. Car la caractéristique franco-allemande de cette chaîne lancée par la volonté de François Mitterrand, implique un mode de nomination complexe: si les gouvernements des deux pays ont un droit de regard très aigu sur cette nomination, c’est le Conseil de surveillance d’Arte, que préside Bernard Henri Lévy, qui décide.
C’est ainsi que la désignation du prochain patron d’Arte France est le résultat d’un savant équilibre entre le souhait des uns et les désidérata des autres. Il n’empêche, Nicolas Sarkozy va peser de tout son poids sur ce poste. Financé sur les budgets des états allemand et français, Arte dépend directement de l’exécutif de ces pays. Et jamais depuis sa création le PDG d’Arte n’a pu être nommé sans un adoubement de l’Elysée.
Aussi, Nicolas Sarkozy semble vouloir pousser l’un de ses pions sur cet échiquier: le chef de l’Etat qui joue avec le Paf, comme s’il s’agissait d’une partie de bonneteau, veut en ce mois de juin régler, en même temps, les présidence d’Arte et de France Télévisions, calendier oblige.
C’est ainsi que l’ancien directeur général de France 3, aujourd’hui à la tête de Prestaliss, (ex NMPP), Rémy Pfimlin, (photo) pourrait débarquer à la tête de la chaine culturelle, après que son nom ait longtemps été évoqué pour France Télévisions.
Pfimlin, Carolis, Bompard…Voilà des semaines que l’Elysée et son locataire semblent labourer la même «short-list»: un jour, l’un, un jour l’autre. Comme si l’avenir de la télévision publique tournait en vase clos autour de quelques rares profils, autour d’un même casting: des hommes sur lesquels le chef de l’Etat aurait jeté son dévolu, sans autres solutions alternatives.
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mai 9, 2010
Les fautes d’orthographe, ça passe…
Les fautes de Français, c’est plus gênant pour un blog de l’Express.
« Après que » est toujours suivi d’un indicatif :
« … aprés que son nom A longtemps été évoqué… »
ou bien :
« … après que son nom AVAIT longtemps été évoqué… » (si la phrase avait été au passé).
Mais certainement pas de subjonctif !!
mai 9, 2010
Et au passage une autre faute contre laquelle on met pourtant en garde dès l’école : « sans autres solutions alternatives ». Pléonasme ! Il aurait fallu écrire « sans autres solutions » ou « sans solution alternative »…
Renaud le cancre a encore frappé…
mai 10, 2010
Le sujet étant brillamment traité, il est vrai que les « phôttes » sont assez agaçantes.
La formule impropre, type « language de la rue » et ringarde « il n’empêche » est particulièrement pénible. On peut hélas la trouver fréquemment à la radio, à la télé et dans la presse, y compris dans de grandes éditions.
Cette expression provient du parler enfantin : « n’empêche que ». Ce n’est pas en tentant d’ajouter « il », que cela en fait une formule acceptable et digne d’un article de presse.
En français journalistique, il est beaucoup plus simple (et élégant) d’employer la formule : « pour autant ».
Bien cordialement
mai 10, 2010
Sans parler des fautes de frappe, de virgule…. vous êtes sur un Ipod ? Pour info en fançais il faut un espace avant et après un double signe de ponctuation » : »
mai 10, 2010
bravo c’est blindé de fautes… syntaxe et orthographe!
mai 11, 2010
Bientôt ce sera le jeu où il faudra chercher le plus grand nombre d’erreurs de français..
Je dois avouer que l’utilisation de « Après que » n’est pas évident et que je fais souvent cette erreur et qu’ « avant que » est suivi d’un subjonctif!
mai 11, 2010
Et c’est sans compter sans l’objet même du post: Rémy Pflimlin. P-F-L-I-M-L-I-N. Avec un « l » après le « f ».