Le PDG de TF1, Nonce Paolini, et la directrice de l’information, Catherine Nayl, le patron de Canal+, Bertrand Méheut ainsi que l’autre grand manitou de la chaîne, Rodolphe Belmer, le PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin et le directeur de l’info de France Télés, Thierry Thuillier: c’est un bel aréopage qui se pressait mardi soir sous les lambris de l’Elysée où le trio Chazal-Pujadas-Denisot interrogeait le chef de l’Etat. Une brochette de professionnels de télévisions qu’entouraient les conseillers du chef de l’Etat et…Carla Bruni.
Si Michel Denisot faisait un peu figure de nouvel entrant dans le cercle assez fermé des intervieweurs patentés du Président de la République, le présentateur du Grand Journal était pour ainsi dire en famille sous les dorures de la salle des fêtes du Château, puisque c’est le producteur de son émission, Renaud Le Van Kim, qui officiait en régie : depuis 2007, c’est cet homme qui supervise l’ensemble des prestations télés du locataire de l’Elysée et ce à la demande de Nicolas Sarkozy lui-même dont c’est la mascotte cathodique.
D’un avis unanime, le chef de l’Etat est apparu très content et détendu au terme de ce long entretien, allant de groupe en groupe, sourire aux lèvres accompagnée de son épouse, tandis que la ronde des conseillers faisaient la claque applaudissant la performance du chef à grands renforts de superlatifs. Classique. Non seulement, Nicolas Sarkozy estimait, autour du petit buffet servi en coulisses, que l’émission avait été de bonne tenue et qu’aucune questions n’avait été occultée, (à l’exception de l’attentat de Karachi, faut-il corriger, même si l’oubli est involontaire), mais également, que la tonalité générale lui avait permis de développer posément ses arguments.
L’autre raison, avouée, de sa franche bonne humeur était un sondage : celui tout juste publié par l’hebdomadaire Marianne qui indiquait que le président sortant s’inclinerait devant Martine Aubry, s’il la retrouvait en face de lui lors de la présidentielle de 2012, mais de très peu, -49 %, contre 51 % ! Un résultat quasi inespéré au sortir d’une crise sociale lourde : de quoi regonfler les voiles du chef de l’Etat. « Si on m’avait dit un jour que Marianne publierait de tels chiffres. Tout arrive! », a t-il lancé jovial avant d’évoquer son prochain voyage en Inde en compagnie de Carla…
Quant à l’émission elle-même et son déroulé, qui avait l’objet d’un long travail en amont entre les équipes de TF1, de France 2 et de Canal+, elle a satisfait les chaînes. Interrogée ce matin, Catherine Nail nous expliquait que la répartition des rôles entre les trois intervenants avait été « méticuleusement respectée» et que le débat du coup s’était révélé « d’une grande clarté ». Rodolphe Belmer, de son côté, a seulement regretté que David Pujadas coupe parfois la parole -et l’herbe sous le pied – à Michel Denisot. Une critique à la marge.
Quant à David Pujadas, il me faisait remarquer ce matin, avec amusement, après avoir considéré, lui aussi, que l’émission s’était plutôt bien déroulée, que la petite pique du chef de l’Etat rappelant à Claire Chazal et à lui-même, à propos de la problématique sécuritaire, les journaux de 20 heures de TF1 et de France 2 faisant la part bien belle aux incidents survenus à Grenoble à l’été 2010, était malvenue le concernant puisqu’il était en vacances à cette époque.
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novembre 18, 2010
Catherine Nayl, Catherine Nail … ? Il va falloir se mettre d’accord.
novembre 18, 2010
moi j’ai trouve ces journalistes nuls
et sarko etait bien malgé ces trois nuls
mon ordi! mon ordi criait pujadas
et denisot qu’il aille au poeple et a son chateau, ses chevaux et son miel!!
claire, decevante! nuls ces trois là
novembre 18, 2010
Sacré Pujadas, pourquoi n’avait-il pas fait remarquer au président qu’à cette période, l était en vacance.
Cela aurait été intéressant de couper l’herbe sous les pieds du président et surtout l’embarrasser?
novembre 18, 2010
Sympa cet aperçu des coulisses. On voit ainsi à quel point cet exercice est convenu… Personne ne fâche personne, tout le monde est content à la fin.
novembre 19, 2010
C’est dingue de s’auto contraguler quand on est aussi mauvais autant les 3 journalistes que ce président qui nous sort des yeux !!!
novembre 19, 2010
« à l’exception de l’attentat de Karachi, faut-il corriger, même si l’oubli est involontaire » : faut-il voir ici de l’ironie ? Ce sujet est potentiellement bien plus explosif pour Sarkozy que l’affaire Bettencourt, puisqu’il y a eu 11 morts, mais aucun des journalistes n’en parle ! Sans doute le respect d’un président est-il plus important que le respect des morts et des familles, ainsi que du peuple français pour ces journalistes. Peut-il y a avoir de l’involontaire chez des journalistes expérimentés ? Mais tout votre billet exhibe que ces journalistes n’ont été sélectionnés que pour leur servilité. La preuve ? Sarkozy et son équipe étaient contents.
novembre 19, 2010
« L’autre raison, avouée, de sa franche bonne humeur était un sondage »
Puisque ces sondages nous fâchent, feignons d’en être ravis, pour parodier Cocteau.
novembre 23, 2010
Un discour qui a été travailler et re-travailler…
Manipulation ? ou entente entre le président et les présentateurs des JT ?
Un discour un peu flasque, abrutissant l’impréssion de se faire lavé le crane.. On élude, on ébauche quelques sujets, et résultat on à quoi ? rien.. Mesure prise pour les otages.. hmm hmm j’en parleré au président… blablabla
Mesure prise pour l’attentat de Karachi silence radio..
Mon bilan beaucoup de sourire en regardant ce débat mon conseil arêté de vous faire formater par cette société .. faite votre propre idée de la chose.. et arêté de croire ce que l’on vous racontes il faut vous faire votre propre opinion car le petit français peut interressé par la politique actuel se ferais rapidement enrolé par ce genre de discours.
Allez moi j’arête décrire à quoi bon, Allez voir à l’élisée si j’y suis 😉 .
janvier 17, 2011
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