Le chiffre est tombé comme un coup de massue dans les étages de France 2 : 9% de part de marché et 926.000 téléspectateurs. Le retour de Jean-Luc Delarue s’est soldé par un échec. Un revers d’autant plus cuisant que France 2 avait mis les petits plats dans les grands afin de réhabiliter l’image sérieusement écornée d’un animateur encalminé. Et ce n’est pas son passage au journal de 20 heures de la chaîne, ni une campagne de communication étayée, qui auront permis de redorer son blason. Cet échec, qui appelle forcément quelques commentaires, rejoint celui non moins retentissant de Raymond Domenech, sur France 3, cet été.
Là aussi, beaucoup d’espoirs avaient été fondés sur celui que les téléspectateurs ont également boudé. Delarue, Domenech : Intraitable, l’opinion ne pardonne pas à ceux qui ont trébuché. Car c’est moins le concept de leurs émissions respectives qui est sanctionné ici, que leurs personnalités, décriées. Delarue, comme l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, payent ainsi plus leurs comportements passés, à l’origine d’un désamour d’une grande partie d’un public devenu de plus en plus intraitable et exigeant, que leurs prestations au petit écran. Personne ne souhaitait vraiment voir Domenech dans un tel rôle, sachant que les cicatrices de la dernière Coupe du monde de football étaient encore vivaces. Et beaucoup n’avaient pas oublié les errements d’un Delarue, dont l’exercice de repentance, aussi sincère soit-il, semble n’avoir convaincu personne. C’est ainsi : Malheur aux vaincus.
Cette sanction du public, à qui il faut reconnaitre de l’acuité, devrait inspirer ceux qui ont organisé en coulisses le retour impérial de DSK à Paris. Là encore, n’a-t-on pas surévalué la capacité d’oubli et de pardon d’une opinion qui espérait peut-être un peu plus de retenue et de discrétion ? L’avalanche de commentaires critiques, jour après jour, notamment à gauche, donne ainsi la mesure du décalage entre des entourages en pamoison, aveuglés par leur poulain de retour au bercail, et l’état d’esprit d’une opinion aujourd’hui majoritairement hostile à DSK. Tout comme il fallait laisser Domenech et Delarue se reconstruire une identité et une image débarrassées de ses scories, avant de les projeter sur un plateau de télé, au risque de s’y faire étriller, il fallait que DSK se fasse oublier et ne revienne au devant de la scène qu’à pas comptés. Et non à grandes enjambées triomphantes, sous les flashs des photographes. Et demain, ce week-end comme on le murmure, sur le plateau de Claire Chazal.
0
septembre 7, 2011
que le Dieu de l’opinion vous entende…
septembre 8, 2011
Excellente analyse… et très juste comparaison.
septembre 11, 2011
Et oui ! ils ont fauté, ils dégagent.
Ces gens ne sont pas fiables, pas honnêtes, ils ne montrent pas le bon exemple et en plus ils donnent des leçons de morale…
A qui se fier ?
Le pouvoir et la célébrité leurs sont montés à la tête, leur égo est surévalué.
Maintenant ils paient leurs erreurs, quoi de plus normal. IL y a tellement d’autres personnes capables de faire mieux qu’eux.
Ceux qui ont pris un coup de massue à la lecture des scores devraient aussi dégager.
Ne pas avoir compris qu’ils misaient sur le mauvais cheval est une faute de goût impardonnable.
Laissons la place aux autres.
Bien cordialement.
septembre 11, 2011
Quel intérêt cette comparaison? DSK vous ferait-il peur?
mai 12, 2013
I really feel similar homepage lovers would need to check out this excellent web-site as a model. Totally clean and uncomplicated style and design, together with top notch content! You’re a specialist regarding this valuable subject matter 🙂