Silencieux, comme de coutume dans tout ce qui touche à l’audiovisuel, l’Elysée n’est pas resté pour autant inerte dans l’opération de rachat par Canal+ à l’industriel Vincent Bolloré, des chaînes de la TNT, Direct 8 et de Direct Star. Informé par Vincent Bolloré, dont on sait la proximité avec le chef de l’Etat, le Château a regardé cette opération avec intérêt et un « œil positif », di-t-on.
Car l’entrée de Bolloré au capital de vivendi, à hauteur d 1,3%, est « un élément important de stabilisation », estime-t-on à l’Elysée. On indique en effet, qu’intervenue au détours de cette opération de rachat, la prise de participation du groupe Bolloré dans Vivendi, qui en devient l’un des onze premiers actionnaires, est de nature à donner un peu de cohérence à un capital jugé « très volatile». C’est donc moins l’opération de rachat de ces deux chaînes de la TNT qui a attiré l’œil du cabinet de Nicolas Sarkozy, que les grands équilibres du premier grouper de communication français.
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