L’émotion reste vive ce matin après la mort hier en Syrie du journaliste et grand reporter d’images, Gilles Jacquier. Et on sait un peu plus, grâce à quelques premières images, diffusées par la chaîne et à des témoignages sur place, quant aux conditions précises de la mort de l’intéressé. L’Union européenne de télévision (UER), de son côté, a condamné dans un communiqué « le meurtre » en Syrie de ce journaliste. »Les autorités syriennes et tout autre gouvernement doivent protéger la liberté d’expression et garantir la sécurité des journalistes internationaux », a déclaré le président de l’UER, Jean-Paul Philippot. A France 2, depuis hier, l’heure est à la tristesse. Le corps de notre confrère devrait être rapatrié en France aujourd’hui.
« Les autorités syriennes doivent offrir des garanties que nos membres et tous les journalistes puissent travailler librement et en toute sécurité », a dit M. Philippot.
Gilles Jacquier se trouvait parmi un groupe de journalistes autorisés par les autorités syriennes à se rendre à Homs, épicentre de la contestation contre le régime.
L’UER regroupe 85 organismes de médias nationaux (dont France Télévisions), de 56 pays d’Europe et d’autres pays. Elle représente ses membres et s’emploie à promouvoir les valeurs et la spécificité des médias de service public, en Europe et dans le monde.
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