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Etienne Mougeotte: Pour un Figaro de droite à destination de lecteurs de droite.

par
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Etienne Mougeotte, directeur des rédactions du Figaro, a déclaré dans une interview au JDD.fr qu’il n’avait « pas de problème » avec une récente motion des journalistes dénonçant la ligne éditoriale du quotidien jugée trop partisane, qu’il n’entend pas changer car elle « plaît aux lecteurs ». « Les membres de la SDJ (société des journalistes) du Figaro ont envie de réaffirmer leurs points de vue par rapport à la ligne éditoriale, je n’ai pas de problème avec ça, je le comprends », déclare M. Mougeotte dans cette interview. Il précise qu’il doit « les rencontrer la semaine prochaine pour en discuter ». « La ligne éditoriale plaît aux lecteurs comme elle est, ça fonctionne. Je ne vois pas pourquoi j’en changerais. Oui, l’information est rapportée dans la grande tradition du Figaro. Nous sommes un journal de droite et nous l’exprimons d’ailleurs de manière claire. Les lecteurs le savent, les journalistes aussi. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil! ». Interrogé sur des « Unes critiques à l’égard de François Hollande », dénoncées par plusieurs journalistes du quotidien, Etienne estime que « c’est leur point de vue », pas le sien. « Je ne suis jamais imperméable à ce qu’expriment les journalistes, c’est toujours important de les écouter (…) Mais nous ne pouvons pas échapper à la ligne générale du Figaro, un journal d’opinion de droite. Une manchette est pensée en fonction du lecteur, elle doit attirer l’attention », ajoute-t-il. Un changement éventuel de ligne éditoriale dépendra, dit-il, « de l’actualité ». Il ajoute: « Dans les semaines qui viennent nous traiterons très largement la campagne électorale. Mais il y aura aussi des sujets internationaux. Nous savons faire aussi autre chose que de la politique ». Concernant « la Une du Figaro Magazine sur laquelle on voit Nicolas Sarkozy comme une affiche de candidat en campagne », Etienne estime que « l’objectif n’était pas la volonté de montrer un candidat en campagne mais d’attirer l’attention des lecteurs. C’est simplement et seulement une démarche marketing comme font tous les quotidiens et tous les magazines« .

 

Telle est l’essentiel de la dépêche AFP qui relate ainsi le point de vue de l’ancien vice PDG de TF1, après que la rédaction du Figaro ait eu un nouveau coup de sang: Etienne Mougeotte assume, Etienne Mougeotte réaffirme l’engagement d’un Figaro porte voix de la majorité et de son leader, Nicolas Sarkozy : Et donc bien, ancré à droite. Au même titre que Libération, à gauche, qui fait chaque jour ostensiblement campagne pour François Hollande, en étrillant quotidiennement le locataire de l’Elysée, le journal de Mougeotte s’est mis au service d’un homme et d’une politique.

Or cela fait plusieurs décennies que cela dure. Constitutif de l’ADN de ce titre, son ancrage idéologique ne date pas de l’arrivée d’Etienne Mougeotte. Trop jeunes sans doute et sans mémoire, ses journalistes ont oublié que déjà sous la férule de Robert Hersant, ce quotidien accompagna l’histoire du RPR et de ses dirigeants : Un quotidien qui n’était pas plus godillot que le furent Le Matin de Paris et Libération, deux titres qui orchestrèrent, sans recul aucun, et avec la même dévotion aveugle, l’avènement de la gauche, en 1981,

La France a toujours eu une presse d’opinion vivace et des journaux engagés. Personne ne s’en offusquait jusqu’alors et encore moins les journalistes des quotidiens en question, qui en acceptaient la règle, au nom des rythmes binaires de ce métier. Ainsi, des inévitables purges qui accompagnaient dans les chaînes de télévision de service publique, jusqu’au milieu des années 90, chaque alternance politique, – un coup à gauche, un coup à droite-, le tout dans un climat d’acceptation et de triste résignation.

Mais il s’est passé quelque chose, depuis cette époque: l’avènement d’Internet. Car si des décennies durant le Figaro a pu célébrer, sans nuances et avec des gros sabots, les mérites de tel ou tel dirigeant du RPR, puis de l’UMP, et ainsi jouer les thuriféraires, sans que personne ne s’en offusque, c’est qu’aucune caisse de résonnance ne venait jusqu’à ce jour relayer les protestations de tel ou tel journaliste ou stigmatiser le zèle caricatural de tel ou tel patron ou éditorialiste de ce journal.

Tout a changé depuis et le tombereau de sarcasmes et de critiques visant Le Figaro, déversés fréquemment sur la Toile, a fini par toucher une rédaction atteinte dans son moral. Epinglés par le Petit Journal de Canal+ et moqués par des dizaines de sites d’information, certaines manchettes ou éditos de ce quotidien sont régulièrement cloués au pilori par les internautes et par une profession qui se gausse de la ligne éditoriale d’un journal bien souvent montré du doigt.

On devine du coup le malaise croissant des journalistes de ce titre qui, aimant leur métier et le faisant bien, n’acceptent plus d’être trop souvent la risée de leurs confrères et d’une armée de snipers, sur Internet. Or le drame de cette rédaction, c’est que le Figaro va bien: Le journal gagne de l’argent et son modèle économique, assis sur une stratégie numérique performante, est payant. Si ce quotidien est parfois la cible de critiques et s’il arrive à sa rédaction de ruer dans les brancards, le lecteur, lui, s’en contrefiche :il reste d’une fidélité canine. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, les tiroirs-caisses du journal tintinnabulent comme rarement.

Alors, que demande le peuple, assène Etienne Mougeotte, qui tente aujourd’hui d’apaiser les esprits d’une rédaction inquiète et en colère. Invoquant une stratégie marketing payante, – comme si le journalisme devait s’accomoder de ce gros mot-, le directeur du Figaro assume.

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12 Comments
  • raleuretraleuse
    février 11, 2012

    C’est tout de même rassurant qu’il y ait un journal de droite.
    Et si les journalistes du Figaro commençaient à se moquer de leurs collègues de gauche?
    Mais, ceux-là sont tellement plus nombreux…

  • MireilleLoretta
    février 11, 2012

    Je lis souvent les commentaires du Figaro et ceux-ci semblent plutôt adhérer aux idées extrême-droite et sont très virulents. A la louche, je dirais que les supporters de N. Sarkozy se situent aux alentours de 20%.

    • Rose
      février 11, 2012

      … »et ceux-ci semblent plutôt adhérer aux idées extrême-droite et sont très virulents « ? c’est faux. Ce n’est pas Minute! loin de là. Disons une droite décomplexée parce que ses lecteurs le veulent bien.

  • Flâneur
    février 11, 2012

    Le Figaro, journal de droite, et Libération, journal de gauche…c’est l’évidence. Je lis les deux ( et aussi La Croix, Le Parisien, Le Monde , pour des raisons profesionnelles et pour mon plaisir à me confronter à des sensibilités différentes) mais la grosse différence entre Libé et Le Figaro est que le premier est un journal non militant au sens étroit du terme dont déjà le proprio n’est pas un élu PS et qui veut « parler » (tant bien que mal) à toute la gauche voire même au centre gauche (ne serait-ce que pour améliorer les ventes déjà pas très élévées), alors que le deuxième, propriété du char Dassault député UMP, est devenu un journal exclusivement sarkozyste, laissant toutes les autres sensibilités de droite sur la touche. Journalistiquement, Le Figaro s’est considérablement appauvri, dérive entamée depuis un bail certes (avec l’arrivée d’Hersant). Dommage . Je regrette le grand journal « conservateur » d’autrefois qui tout en se revendiquant de droite, avait une autre tenue et une crédibilité journalistique rélle.

  • TAFFIN
    février 11, 2012

    C’est étonnant car le modérateur Mettout, rédacteur en Chef qui ne rédige rien du tout pour le grand bien des lecteurs de l’Express, modère d’office les messages signalant les abus de la gauche. C’est sa mission peu valorisante de modérer.

  • Rose
    février 11, 2012

    Pendant ces cinq années il y a surtout eu des journaux sarkozystes(très peu ) et antisarkozystes (beaucoup),et Le Figaro est l’exception qui ne confirme pas la règle .

  • framboise
    février 12, 2012

    Article mal écrit et bourré de fautes d’orthographe. Ridicule et lamentable.

  • dédéris
    février 12, 2012

    Fidèle observateur de la presse.fr, je trouve que Le Fig est caricaturé. Sa grande force réside, comparativement aux autres journaux.fr, au traitement des commentaires. La modération est très souple.Tous les avis sont acceptés, contrairement à d’autres que je ne citerai pas…C’est un fabuleux ressort pour les lecteurs qui ne ressentent pas de gêne à intervenir, sachant que leurs coms ont des chances de passer. De ce principe découle un espace de discussion attirant. Un troll paraît incongru et se fait vite remettre à sa place. Peut-être que les trolls ne sont pas attirés du tout par la réputation du Fig ? D’autre part, il a une modération puissante, qui rend disponible les coms très rapidement : la discussion ne traîne pas en longueur et on ne languit pas de savoir ce que les autres pensent de telle ou telle annonce. Le jour où le Fig décide de censurer réellement (il doit censurer les trolls déjà ), il est mort. À noter que les chroniques des pontes, les Adler et compagnie, sont à l’abri des coms puisqu’il faut être abonnés pour les lire et y répondre.

  • Micheldesaintjean
    février 12, 2012

    Heureusement qu’il y a le Figaro!
    Le seul journal ne sombrant pas dans l’esprit fasciste de gauche régnant partout ailleurs, digne de la presse ligueuse de l’avant guerre (cf l’affaire des civilisations et la façon dont elle est traitée par ces journaux y compris l’Express).

  • Emmanuel
    février 13, 2012

    Ce que fait semblant de ne pas comprendre Mougeotte, c’est que ses journalistes ne le critiquent pas pour que le journal vire à gauche mais qu’il est devenu ridicule dans son acharnement pro sarkozyste. Bien que de gauche, je voyais dans le Figaro avant tout un journal purement conservateur et bon dans ses pages internationales.

    Depuis l’arrivée de Mougeotte, c’est un chiffon tout juste bon à servir de tract à l’UMP et dont certains articles semblent vraiment sortir d’un communiqué de l’Elysée. Ce journal est devenu une aussi grande caricature que ses responsables.

    Heureusement qu’il reste le site Internet parmi les plus efficaces sinon il n’y aurait plus grand chose à lire du Figaro dont les manchettes de Une piquent sans vergogne le boulot des humoristes.

  • Stern
    février 13, 2012

    Cela n’a rien à voir avec ce sujet mais je viens de découvrir avec plaisir que Le Figaro est en Partenariat avec le « New York Times » en langue française.

    Malheureusement, cela paraît que dans l’édito du vendredi.

    Dommage, dommage.

    Par contre, je veux signaler que personnellement je lis aussi bien par mail et j’achète au kiosque mon journal d’autres éditos, je ne m’en cache pas..

    Les éditorialistes des journaux, nous les connaissons tous et ce n’est pas nouveaux sont de tous bords politiques et heureuseusement que nous avons de très bons journalistes qui nous informent que cela nous plaisent ou non ou bien que nous soyons d’accord ou non.
    Nous les écoutons, ne soyons pas égoïste et hypocrite.

    Nous avons de la chance en France, nous pouvons justement faire des commentaires sur tous les sujets.

  • Paul
    juillet 12, 2012

    Railleries …gratuites et sectaires ! Faut-il admettre que la presse de France soit à 100% de gauche? Le Figaro, seul vrai survivant dans la faune de gauche se vend très bien. Libération de gauche vit sous « perfusion capitaliste ». Il est certain que la gauche, voulant avoir tous les pouvoirs, va faire un méchant ménage. Mais les 52% de français qui ont voté pour le « Président Normal », en attendant la bonne soupe promise, vont se retrouver sous peu dans le merveilleux rôle du « cocu magnifique ». Ils le seront pour cinq longues années. Moquer Etienne Mougeotte est d’un lamentable … que dire de tous les « plumaillons de gauche » …que dire de la « horde télévisuelle …de gauche » etc. Et dire qu’ils y en a eu qui ont braillé que les médias étaient à la solde du Pouvoir !!! Maintenant ils le sont et le seront de plus en plus. Bonjour les dégâts !