Passée l’émotion, la réalité revient au galop: c’est la cruelle conclusion et désillusion à laquelle Edith Bouvier a du arriver. Pigiste du Figaro blessée en Syrie le 22 février dernier, avant d’être rapatriée en France le 2 mars, cette journaliste avait ému une partie de l’opinion et Nicolas Sarkozy, lui-même, qui avait demandé et obtenu du patron de ce quotidien, Etienne Mougeotte, son embauche sitôt rentrée en France.
«C’est une excellente idée » avait même confié ce dernier au Canard Enchaîné, qui le raconte dans son édition d’hier. Sortie de l’hôpital le 21 mars, la même Edith Bouvier a appris qu’elle resterait à la pige : restrictions budgétaires oblige la promesse faite a été rempochée et la journaliste continuera à crapahuter, payée au cacheton. Sans commentaires.
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mai 10, 2012
C’est sûr qu’à L’Express, il n’y a aucun pigiste ni aucun CDD, n’est-ce pas ? A quand un courageux post sur la précarité de certains journalistes de votre hebdo, qui restent parfois plusieurs années dans un statut précaire et, qu’en plus, on congédie ?
mai 10, 2012
Encore une qui va s’apercevoir qu’en France l’ingratitude est de mise et qu’elle touche même les plus dévoués.
mai 10, 2012
Dites , Le Figaro ,c’est bien ce journal de droite qui donne des leçons à tout le monde …
mai 10, 2012
Arf. C’est moche.
mai 12, 2012
Il faut bien conserver le niveau de revenu de ce chère Yves Thréard!
mai 12, 2012
C’était à la demande de Mr Sarkosy ! Et qui n’a pas été réélu ? Et qui n’a plus de pouvoir ?
juillet 1, 2012
C’est pas vraiment grave,elle continuera à émarger aux services secrets de l’OTAN…
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle ne peut être embauchée officiellement en CDI au figaro…