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Télévision: les enjeux de la rentrée

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Le mano a mano TF1-France 2 sur l’info

 

Faut-il y voir un signal ? Le 2 août dernier, le « 20 Heures » de France 2 a dépassé celui de TF1, réunissant en moyenne 5,4 millions de téléspectateurs, contre 5,3 millions pour celui de la Une. Soit un écart de quelques 100.000 téléspectateurs. Rien d’alarmant d’autant que dopée par les JO de Londres, la chaîne France 2 surfe sur de bons résultats d’audience depuis le début de ces retransmissions sportives. Il n’empêche, l’écart entre le journal de 20 heures de TF1 et celui de l’A2 ne cessé de se réduire au fil de ces derniers mois. Secouée par le départ de Laurence Ferrari,  l’info de «La Une» connait une crise inédite que s’emploient à juguler ses dirigeants, avec une réforme en cours. Et l’on observera avec attention à la rentrée de septembre, une fois refermée cette parenthèse estivale en forme de trompe-l’œil, l’état réel du rapport de force entre ces deux chaînes et leurs deux journaux phares. Pour TF1, c’est un enjeu d’image crucial.     

 

 

La mue de Direct 8, version Canal+.

 

D8, – puisque tel est son nouveau nom-, est à la télévision ce que le PSG est à la Ligue 1 de football: une grosse écurie où la politique du carnet de chèques règne en maitre. Destinée à devenir, à  terme, la chaîne leader de la TNT, cette filiale de Canal+ se veut une affiche prometteuse, l’enjeu étant pour cette chaîne, entièrement reformatée, d’aller chasser sur les terres de M6 et de TF1. Pas moins.

Pour cela, «Canal» veut y mettre les moyens. Premier objectif, l’avant 20 heures, avec l’embauche de Cyril Hanouna. C’est à cet animateur, transfuge de France 4, que revient la tache de tenir ce  carrefour d’audience stratégique. «Touches pas à mon poste», (titre inchangé de l’émission), qui aura  notamment face à elle Le Grand Journal de Michel Denisot, sera le remorqueur d’une grille des programmes éclectique et ambitieuse.   

 

Une nouvelle loi pour l’audiovisuel public

 

De Matignon à l’Elysée jusqu’au cabinet d’Aurélie Filipetti, où l’on a pris peu de vacances, on s’active afin de rédiger d’ici à la fin de l’automne le texte de loi chargé de réformer des pans entiers du paysage      audiovisuel. Prévu dans un premier temps pour être déposé en conseil des ministres le 5 septembre, ce projet de loi a pris un peu de retard. Deux chapitres sont particulièrement attendus: la réforme du mode de nomination des PDG de chaînes, (France Télévisions et Radio-France). Et le profil d’un CSA new-look, dont le rapprochement avec l’ARCEP, l’autorité de régulation des télécoms, est à l’étude. Une question importante ne semble pas encore avoir été tranchée, elle concerne le sort de l’actuel PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin, avec cette question en suspens: la réforme du mode de nomination des patrons de chaînes, -désormais désignés, non plus par le chef de l’Etat, mais par le CSA -, s’appliquera-t-elle sur-le-champ à l’actuel locataire du poste?   

 

 

Le financement de France Télévisions

 

C’est l’autre sujet phare de cette rentrée. Le maladroit limogeage, en pleine torpeur estivale, du patron de la régie publicitaire de France Télévisions, Philippe Santini, bouc-émissaire tout trouvé, a remis au devant de la scène les difficultés budgétaires d’un groupe aux comptes dégradés, à hauteur de plus de 100 millions d’euros à la fin de l’année. Crise économique oblige, l’Etat multiplie les pistes afin de trouver le meilleur modèle économique possible, sans avoir à puiser dans ses caisses. La réintroduction de la pub après 20 heures est l’une d’entre elles: c’est la facilité, mais cette hypothèse n’emporte pas l’adhésion des français qui avaient salué cet aspect de la réforme de Nicolas Sarkozy. Alors où trouver l’argent ? De Bercy à l’Elysée, en passant par le cabinet d’Aurélie Filipetti, on mouline les scénarios.    

 

Les premiers pas de BeIN Sport

 

Les qataris d’Al Jazeera sont à J-4 du lancement effectif de leur chaîne BeIN Sport, détentrice de l’essentiel des droits télé de la Ligue 1 de football, qui redémarre ce week-end. L’enjeu est ici de taille pour cette chaîne qui reprend le flambeau de Canal+. Et les premières indications données début juillet par son patron, Charles Biétry, laissaient à penser que le cap d’un premier palier de 400 000 abonnés serait très rapidement atteint. Moyennant le recrutement d’une brochette de consultants et d’un lourd contingent de journalistes, BeIN Sport joue gros. Mais c’est sans doute à l’automne que l’on saura si ce projet est un franc succès ou non.     

 

 

 

 

 

 

 

 

Un nouveau patron et un nouveau visage pour l’AEF

 

Une « pétaudière » pour les uns, une maison ingouvernable pour les autres: l’Audiovisuel extérieur de la France, (où cohabitent difficilement RFI et France 24) est sans timonier depuis la démission de son PDG, Alain de Pouzilhac. Secoué depuis des mois et en proie à des luttes intestines d’un autre temps, l’AEF est à l’aube d’une réforme importante avec le détricotage de celle imposée par Nicolas Sarkozy. Finie la fusion RFI-France 24, ces deux chaînes vont retrouver leur autonomie. Mais sous quelle entité juridique? Au sein de quel périmètre ? Et avec quel patron ? Là encore, les cols  blancs de François Hollande s’activent. Avec une toute première étape: la nomination dans les toutes prochaines semaines d’un nouveau patron.

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