Interrogée ce week-end, la directrice de la rédaction, de Closer, Laurence Pieau, me confiait être la cible d’un tombereau d’insultes et de menaces provenant, pêle-mêle, de journalistes anglais et de défenseurs, anonymes ou non, de la couronne britannique. Les très insignifiantes photos de Kate Middleton dépoitraillée ont ainsi mis le feu outre-manche, un pays à l’origine de la création de la presse la plus trash du globe.
Kate Middleton – Scandale à la cour: la reine est nue! » titre en Une le magazine Closer sur fond de trois photos: la plus grande montre Kate topless derrière la balustrade d’une terrasse, la seconde en train d’enlever son haut, et la troisième en train de mettre de la crème solaire sur les épaules de William. Voilà pour le crime.
Mais Buckingham est un sanctuaire. Si les tabloïds anglais s’autorisent absolument tous les excès, toutes les dérives, tous les lynchages médiatiques et ce depuis des décennies, l’effeuillage photographique de la duchesse de Cambridge est donc vécu comme une initiative blasphématoire. Au même titre qu’une poignée de barbus est allée défiler ce week-end aux portes de l’ambassade des Etats-Unis à Paris pour protester contre la diffusion sur le net d’un brulot anti-islamique, les papes de la presse people, dans ce qu’elle de plus indigne et nauséeuse, se sont soudainement découverts des accents intégristes inattendus !
La liberté de la presse est une notion à géométrie plus que variable Outre-manche : combien de vies ont été étrillées, puis brisées, par une presse incontrôlable, sans que la justice ne lève le petit doigt? Voilà des décennies que la presse people anglaise vit à l’abri des règles dans une zone de non droit. Et il aura fallu attendre les révélations autour du scandale des écoutes du News of the world pour que la justice mette tardivement le holà face à des pratiques impensables. Tout cela n’a pas empêché les principaux tabloïds de Londres de poursuivre leurs publications : jusqu’au dernier tollé en date, avec la diffusion des photos du fessier du Prince Harry. Pas de plaintes là en revanche. Si Buckingham a toléré la publication de ces clichés, ceux de Kate Middleton ont déchaîné le royaume.
Vendue à travers le monde, cette série de photos a commencé à être publié dans quelques magazines à l’étranger. C’est ainsi que l’hebdomadaire people italien « Chi », propriété du groupe Berlusconi, a sorti ce matin une « édition spéciale » consacrée à Kate Middleton. Après que Berlusconi ait donné, dit-on, son feu vert.
Que le roi du Bunga Bunga, une pratique sexuelle attribuée à l’ancien président Conseil italien ait autorisé la publication de ces clichés dans l’un de ses journaux favori a quelque chose de plutôt cocasse : comme si l’ex président de ce Conseil voulait faire payer à l’Angleterre les tombereaux d’articles publiés sur son compte par les tabloïds britanniques, quand le « Cavaliere » batifolait dans sa piscine avec des nymphettes. Le tout sous les objectifs des paparazzis! J’adore!
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septembre 17, 2012
Excellent.
septembre 17, 2012
Toutes ces histoires bunga bunga,ou qu’il couche avec plein de femmes,il faut etre imbecile pour croire a cela,75 ans!a part son fric qu’a t-il d’autre….
septembre 23, 2012
Vous etes fort pour publier des caricatures par-ci et par-la. Vous nous dites que c’est la democratie et la liberté d’expression et le baratin.
…Et vous avez la trouille de publier une paire de mini-seins, vous faites dans vos culottes vous autres occidentaux.
Il est vrai que la culotte est un vetement dans lequel les deux jambes sont separées et que la famille royal peut se faufiler entre les rangs et vous zigouiller les boules.
Vive la democratie
novembre 22, 2012
Cet homme ne cessera donc jamais de m’étonner. Toujours aussi accro aux histoires de coucheries et de petites femmes à son âge ! Scandaleux…