Assourdissant, le battage médiatique voit depuis quelques jours l’ensemble des médias dérouler le tapis rouge au dernier blockbuster d’Hollywood. Jusqu’à cette couverture lunaire de Libération qui nous gratifie de cinq pages interstellaires sur Gravity, ce thriller spatial d’Alfonso Cuaron que des millions d’américains ont plébiscité, nous dit-on.
L’ayant vu, on reste sans voix. Car il s’agit là d’un monstrueux navet. Le pitch avait pourtant tout pour rendre cet OVNI alléchant : deux cosmonautes à la dérive, Sandra Bullock et Georges Clooney, perdus dans l’espace, tentent de retrouver le chemin, de leur navette. Cette plongée dans l’abime, filmée en 3D, contenait, sur le papier, tous les ingrédients d’un suspens suffoquant. Mais cette randonnée mortelle vire très vite à l’écran à la comédie de boulevard et au footing en scaphandre: en témoignent les dialogues d’une légèreté consternante qui émaillent ce film et qui ont provoqué quelques fou-rires, à peine rentrés, dans la salle où ce film nous fut projeté. De passage entre deux pubs pour Nespresso, Clooney est d’un vide sidéral désopilant. Quant à Sandra Bullock, qui tente de donner un peu d’intensité dramatique à cette échappée spatiale, elle en sort en nage et en eau, mais sans convictions. On n‘y croit pas et le silence de plomb qui a accompagné le générique de fin, – une fois que la Bullock nous ait offert un amerrissage mammaire, digne du plus beau concours de T-shirts mouillés-, en disait long sur notre désarroi.
Ce film est donc furieusement à éviter.
Et l’on en revient au mystère de sa promotion et au rôle des médias dans ce vacarme. Si la critique cinéma est un curieux milieu qui s’entreglose souvent avec aplomb, elle est aussi une famille chez qui il semble difficile de dire les choses simplement. Poids de l’industrie, puissance d’Hollywood, pression de la communication, réflexe de caste, intellectualisation à outrance…certains semblent y échapper, -ainsi d’Eric Libiot, à l’Express dont je salue le franc-parler -, mais beaucoup y succombent.
Voilà des semaines que la rumeur parisienne nous tricotait ainsi un monument du 7e art, comme annoncé. Que le buzz se construisait, selon une mécanique médiatique aux ressorts mystérieux. Que le microcosme se montait le bourrichon à coups de superlatifs. On allait voir ce qu’on allait voir ! Gravity se rapprochait de notre orbite par cercles concentriques, propulsé par un bouche à oreille orchestré par des médias, (radios et télés), transformés en adjuvants d’une production américaine rodée à ce type d’exercice. L’entourloupe.
Fallait-il du coup que Libération et consorts fassent de la retape et que le premier consacre sa couverture à tel un non-évènement ?
1
octobre 22, 2013
Pourquoi faut il toujours des journalistes à la con pour bousiller un film? Le mystère reste entier….
octobre 22, 2013
Sympa de raconter la fin du film. Vous êtes en rogne jusqu’à manquer de respect à ce point à vos lecteurs ?
octobre 23, 2013
@vehuiah : Exactement! quelle andouille!!!
décembre 20, 2013
@L : Quelques lignes pour répondre encore mieux à l’affligeant – et à l’évidence ignare en cinéma – Renaud Revel :
« Si l’on s’en tient à la seule cataracte de dithyrambes qui s’est déversée sur Gravity aux Etats-Unis, le film d’Alfonso Cuarón constitue déjà un phénomène : «Le meilleur film sur l’espace jamais réalisé, j’ai été abasourdi, absolument terrassé» (le réalisateur d’Avatar, James Cameron) ; «je suis ébahi, c’est le genre de spectacle qui va nous servir de modèle» (l’auteur deBlack Swan, Darren Aronofsky) ; «même en ne gardant que la moitié du bien que j’en pense, cela resterait une de mes plus grandes expériences de spectateur» (le critique en vogue Matt Zoller Seitz). Dans une industrie dont le modèle de fabrication est dominé par les franchises pour adolescents (Iron Man, Transformers, Twilight…), Gravity réactive le pouvoir de sidération du prototype brillant et adulte dans un univers de produits sériels. Alfonso Cuarón, son coscénariste de fils Jonás et son producteur David Heyman (lire ci-contre) ont mis sept ans à parachever ce blockbuster minimaliste (le cinéaste dit avoir eu pour modèle le Robert Bresson d’Un condamné à mort s’est échappé) requérant à l’écran la présence de deux acteurs seulement et en coulisses des équipes de centaines de techniciens, ingénieurs et consultants. »
DIDIER PÉRON ET JULIEN GESTER, LIBÉRATION
« Ce qui fait de ce film un objet particulier, c’est son originalité. Le fait qu’il soit en marge de ce qui se fait et que, justement, il essaie de briser des modèles. Si on fait le compte de tout ce que Gravity transgresse par rapport aux règles des studios, ça fait beaucoup. Un film dans l’espace ? Hollywood s’en méfie. Une histoire à un seul personnage ? Hollywood déteste ça. Un film d’action dont le personnage principal est une femme ? Très mauvaise idée. Un film dont plus de la moitié des dialogues sont déformés par l’acoustique du casque ? Très, très mauvaise idée. Bref, Gravity est plein d’idées affreuses si l’on s’en tient aux règles conventionnelles en vigueur. Et c’est aussi cela qui est excitant : faire quelque chose qui n’a jamais été fait au lieu de répéter une formule. »
David Heyman, dans LIBÉRATION
février 12, 2014
@L : Suite a l’énorme publicité médiatique investie pour ce film j’ai visionné ce « film ». J’aurai mieux fait d’allr me coucher. Si j’avais voulu voir un documentaire sur l’espace je l’aurai fait et en plus j’aurai pu visionner de vrais images de l’espace.
Je m’attendais non seulement a des effets speciaux hors pair reproduisant l’univers cosmique mais aussi a un scenario, un jeu d’acteur, des dialogues, une histoire intelligente. Que neni. Scenario inexistant et completement invraisemblable lorsqu’on possede un minimum de connaissance scientifique. Le meilleur jeu d’actrice de Mme Bullock fut sa tenue moulante et sa transpiration quant a son collegue je n’en parle meme pas. Donc effets speciaux 25/20 mais ccela ne fait pas un film de cinema. Quant au reste ce film ne retera pas dans les annales du cinéma. Un veritable navet selon mes criteres. A part les vues de l’espac equi laissent reveur le reste est un vrai cauchemar!!!
novembre 14, 2014
@L : Heureux que certains pensent tout comme moi que ce film est un pur NAVET….présenté comme un chef d’oeuvre à la sauce Hollywoodienne…..Le pire c’est que ça marche ! Les gens auraient ils perdu leur sens critique au point de se laisser mener ainsi par le bout du nez , chaussé bien sûr de lunettes en 3D ….
octobre 22, 2013
Une seule conclusion s’impose à la lecture de cet article – encore qu’il serait plus exact de parler de « note de blog », car « article » suppose un journaliste professionnel : Renaud Revel est nul.
Nul, car il écrit avec les pieds, et multiplie comme d’habitude les fautes d’orthographe (« On allait voire ce qu’on allait voire ! ») et les erreurs qui étalent son inculture crasse (parler ici de « cosmonautes » qui désigne les équipages russes alors qu’il s’agit ici d’astronautes américains). Avec en bonus, une fois encore, un terme suranné (ici, « s’entregloser ») : Renaud, commence par écrire correctement avec le vocabulaire et l’orthographe usuels avant de vouloir faire du style.
Nul, car il raconte la fin d’un film à peine sorti au cinéma, au mépris de tous les usages (et au mépris de ces lecteurs).
Nul, car il dénonce le « complot des médias à la solde des producteurs hollywoodiens » pour expliquer les critiques quasi-unanimes et la couverture promotionnelle du film. Sans remarquer, par exemple, que l’autre « blockbuster » de la semaine, Malavita de Luc Besson, se fait salement éreinter par les mêmes médias.
Nul, car il confond « je n’ai pas aimé ce film » avec « c’est un navet »…
octobre 22, 2013
Rien de mieux qu’une critique à contre-courant pour attirer le lecteur.
La preuve je suis là.
Un article sans fondation, une suite de phrase critique sans âmes, et une conclusion anti-conformiste se plaignant encore des médias concurrent.
Bref un bad buzz sur un buzz.
octobre 22, 2013
Gravity est vraiment un tres beau film, plein de references, de poesie et de scenes qui nous clouent au fauteuil. Vraiment une belle experience.
L’article ci dessus est vraiment une grosse daube, je suppose que l auteur etait vexe de ne pas avoir recu le full package de l attache press du film ou du distributeur.. rien de mieux qu une bonne invite et des coupes de champ pour trouver un film sublime..rien a foutre de ces connards parisiens incultes qui ne sont que les parasites du monde de la creation dont ils n envient que les strass..
octobre 22, 2013
Je pensais être sur le site de l’express et en fait je suis sur le gorafi
octobre 22, 2013
Cher Renaud, j’apprécie en général votre blog (par exemple votre saine colère contre le lynchage de Sophia Aram), comme vous j’apprécie la liberté de ton et d’esprit de mon ami Eric Libiot qui a souvent raison ! Mais, là, désolé, je considère, amicalement, que vous êtes êtes complètement à côté de la plaque. J’ai vu Gravity vendredi dernier dans une salle comble et visiblement comblé par ce film exceptionnel, qui me réconcilie avec l’idée que je me fait du cinéma : non pas des téléfilms sur grand écran, pas à la hauteur des grandes séries télévisés, mais une exceptionnelle expérience de cinéma, sensorielle, intellectuelle, métaphysique.
Très amicalement,
Ali Rebeihi
octobre 22, 2013
Cher Renaud, j’apprécie en général votre blog (par exemple votre saine colère contre le lynchage de Sophia Aram), comme vous j’apprécie la liberté de ton et d’esprit de mon ami Eric Libiot qui a souvent raison ! Mais, là, désolé, je considère, amicalement, que vous êtes êtes complètement à côté de la plaque. J’ai vu Gravity vendredi dernier dans une salle comble et visiblement comblé par ce film exceptionnel, qui me réconcilie avec l’idée que je me fait du cinéma : non pas des téléfilms sur grand écran, pas à la hauteur des grandes séries télévisées, mais une expérience de cinéma exceptionnelle, sensorielle, intellectuelle, métaphysique.
Très amicalement,
Ali Rebeihi
octobre 22, 2013
Il fallait bien quelques brebis galeuses pour prendre le contre-pied. Mais le mal n’est pas là. En revanche, vomir sa bile sur un film sans apporter une once de critique objective, crier à la pression de la communication (z’allez pas dire non plus qu’à Venise, les premières critiques étaient le fruit d’une pression émanant de la Warner ?) pour assurer que le film n’est donc pas à voir, c’est en-dessous de la ceinture. Qu’il y ait tapage, c’est normal, une logique médiatique tant il y a de supports pour en parler. Quand un film fait débat, couler de l’encre, c’est qu’il a sûrement quelque chose à dire, n’est-ce pas ?
http://cinephilia.fr/blog/critique-gravity-dalfonso-cuaron/
octobre 23, 2013
De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
octobre 23, 2013
Pour ceux qui aiment le cinéma, cet article « est furieusement à éviter ».
octobre 23, 2013
Si vous étiez un bon journaliste, vous sauriez que le cosmonaute est russe, le spationaute français, et l’astronaute américain. C’est pas important pour des gens comme vous le sens précis des mots ? Je pensais que si.
octobre 23, 2013
Faut vraiment être le pire des journalistes pour spoiler le film pour le descendre, bravo.
octobre 23, 2013
Quelle honte de laisser passer un article pareil… Donner la fin est une faute professionnelle. Quant au reste, écrire des bêtises est hélas devenu banal dans ce milieu… A part gâcher le plaisir des spectateurs qui n’ont pas vu le film, ce papier ne sert strictement à rien.
octobre 23, 2013
Je sors du Pathé Wepler où j’ai vu (entendu plutôt..) le film en Dolby ATMOS. Traiter ce film de Navet mériterait qu’on vs enlève votre carte de presse à vie.
Vous avez le droit de pas aimer, mais attention aux mots et termes employés.. Qu’est ce qu’il y a, personne vs a reconnu à la projo presse? vs êtes arrivés en retard et vs avez pas eu le droit aux goodies?? vous vous êtes pris un vent avec une attaché de presse de Warner?
Que dire, enfin, de raconter la fin d’un film? Non mais pour qui vs prenez vous Revel???
octobre 23, 2013
Merci Renaud Revel (oui je me sens un peu seul avec vous).
Plus tôt dans l’année, il y eu un véritable monument du cinéma, sorti sans promotion. Combien de plumes surent alors comprendre que le film en question serait vu tout comme toute importante oeuvre d’art, aussi loin qu’il serait conservé, parce qu’il touchait là à quelque chose d’universel en l’homme et même par extension dans le vivant.
Combien pour le défendre. Une poignée de regards, inspirés.
Mais face à, il faut bien le dire, des navets comme Rush ou Gravity, voilà toute la presse extatique. De là à dire qu’elle manque singulièrement d’une éducation du regard…
octobre 23, 2013
@inderweltsein : Et de quel film parlez vous, qui mérite tellement de louanges de votre part?
Et comment comparer Rush et Gravity, sans aucune autre forme de procès, 2 films qui n’ont rien a voir? Et de nouveau, employer le terme de navet… Vraiment, le droit de ne pas aimer ne permet pas tous les raccourcis possibles; Rien qu’en technique sonore et visuelle, ils méritent toute considération; mais non, vous , vous êtes juste un regard, inspiré. Mdr.
octobre 24, 2013
@didoff : La dernière onomatopée de votre commentaire, n’incite pas à vous éclairer plus, c’est dommage je l’aurais volontiers fait jusque là. Un désaccord sur un objet artistique ne devrait pas se muer en un mépris pour l’interlocuteur.
D’ailleurs, bien évidemment, « regards inspirés » qualifiaient les quelques articles généreux, mais c’était évidemment bien plus amusant de le comprendre en dépit du bon sens .
Bon pour ne pas vous laisser en rase campagne, Gravity a au moins deux (sinon trois) points communs (l’un plutôt important) avec ce film
octobre 25, 2013
@inderweltsein : Non mais je rêve… Cette onomatopée se voulait en contradiction avec votre expression, et pour le coup ,c’est réussi.
Alors, parler de mépris pour l’interlocuteur quand bien même vous défendez un avis et donc pour le coup, le texte qui va avec, qui n’est que mépris pour l’oeuvre et l’avis général des confrères journaleux, c’est la yourte qui se fout du tipi. (Cette expression me vaudra aussi votre plus profonde aversion??)
Quant au film dont vous ne voulez toujours pas donner le titre, désolé de ne pas avoir en tête la douzaine de films qui sortent toutes les semaines;
Continuez à vous sentir bien seul avec Mr Revel, je rejoins avec plaisir la masse populaire en rase campagne ainsi que que la presse en manque d’éducation du regard qui ont su s’ émerveiller par la prouesse technique d’un film au service d’une histoire simple, certes, mais pour qui la notion d’universel me parait tout à fait fondé.
Du haut de votre piédestal intellectuel, je vous laisse et retourne dans les salles obscures, tenter d’avoir, pour une fois, une regard inspiré. Dans le bon sens du terme bien sur.
octobre 23, 2013
Oui ce film est mauvais, c’est un film catastrophe sans grand intérêt, certes efficace et bien réalisé, mais dont le scénario est indigent, les personnages inconsistants et les dialogues d’une faiblesse sans nom. Le film est truffé d’incohérences et, franchement, qui pourrait croire qu’une astronaute invitée sur une mission (donc quelqu’un qui s’est entraîné quelques mois, pas un professionnel ayant plusieurs missions à son actif et une expérience longue comme le bras) puisse se sortir d’une telle succession de catastrophes. Tout est tellement excessif dans ce film, qui a quelques qualités il es vrai, mais qui ne mérite certainement pas tous les louanges lues et entendues depuis sa sortie.
octobre 24, 2013
Bonjour,
Avoir un avis différent est généralement très éclairant.
Mais quand on écrit un billet sur un film sorti tout récemment, il est de la plus élémentaire correction (voire de la plus basique intelligence) de ne pas révéler aux lecteurs d’éléments importants du film en question, et plus particulièrement la fin.
La pauvreté des arguments alignés achève d’éliminer toute trace de pertinence de votre avis.
Je ne vous connaissais pas et il est certain que je ne vous relirais jamais (tant que vous signez de votre nom)
En bref, vous êtes bidon.
octobre 26, 2013
L’excès est insignifiant.
M. Revel se montre très excessif dans ses propos.
Son discours est donc insignifiant.
J’ai vu le film. Il ne mérite peut-être pas autant d’éloges, mais certainement pas autant de mépris!
novembre 2, 2013
Je journaliste ce croit intéressant mais il est surtout inutile en spoilant !!!
novembre 3, 2013
Gravity ou plutot Calamity : comment oser mettre 2 3,4 ou 5 étoiles à ce vide intersidéral. Meme une 1/2 c’est déja trop !
Scénario inexistant et digne d’armagedon independance day ou d’expendable. J’ai cru un moment que c’était Luc Besson qui l’avait écrit !
Sandra Bulock aussi expressive et indigeste qu’un bulot ou un oursin dans le patos. Clooney qui disparait de la scene tres vite.
Incohérences multiples dans le non scénario :
Attention Spoilers !!!
– Comment une femme qui a perdu sa fille de 4 ans et dépressive a pu passer les tests de qualification de la Nasa (ils sont d’une intransigeance dingue) ?
– jamais la navette (qui ne vole plus depuis 2 ans), Hubble, les stations Iss (abandonnée) et chinoise (qui n’existe pas) ne se sont retrouvées sur les même orbites (sans parler de la coordination et du carburant que cela réclamerait).
C’est vrai que cela simplifie le jeu de « saute-station » auquel se livre sandra bulock en permettant aussi de faire 3 copié-collé aux scénaristes.
– Comment à l’extérieur de la navette ont ils pu passer à travers un nuage de débris alors qu’un seul grain de sable suffit à percer un blindage ?
– Que dire de ce passage entièrement pompé sur Wally à la fin pour rejoindre la station chinoise grace à un extincteur?
– Elle a aussi du apprendre le chinois en accéléré pendant son temps libre pour se désarrimer et se positionner pour faire sa rentrée dans l’ atmosphère (quelques degrés d’erreur dans la trajectoire et bonjour l’étoile filante !)
– Comment une capsule livrée à elle même peut faire pour amerrir à 50m de la plage (2/3 de la planète étant couverte d’eau) ?
Bref elle aurait pu mourir 20 fois depuis le début !
Fin Spoilers !!!
Dans l’espace on ne vous entends pas crier : par contre la pseudo « musique » flippante avant chaque scène d’action est horripilante. Il suffisait de la supprimer (ou de la changer pour une plus discrète), de laisser simplement le bruit de la respiration, du pouls ou des parasites de la radio pour s’immerger un peu plus dans l’histoire et la solitude du personnage.
La 3d (de belles vues de la terre mais à part un boulon, une piece d’échec et une larme qui volent vers vous rien de transcendant) n’empêche en rien l’ existence d’un vrai scénario.
Comme quoi un plan com avec le battage médiatique qui va avec transforme un navet en menu 5 étoiles à la tour d’argent !
Bref vous enlevez 1h au film (les copié-collé du scénario), vous changez la bande son, et vous faite une vrai 3D immersive sur 360° et vous aurez 30 minutes pouvant passer à la geode (pour les plus optimistes ) ou vidéo-gag (le plus probable).
A la fin de la scéance le dimanche matin, sur les 20 personnes dans la salle 2 l’ont quitté au bout de 20 minutes et un bon tiers était désemparé devant tant de vacuité.
Si vous voulez du dépaysement, une vrai 3D, une histoire allez voir le dernier Jeunet, ou 9 mois ferme pour vous détendre, ou snowpiecer pour de l’action et un huis clos passionnant
.
Moi je vais revoir 2001 l’odysée et moon car question solitude face au vide spatial et scénario, on est a des années lumières.
novembre 8, 2013
ATTENTION : SPOILERS !!
@Ralfy12 : Comment vouloir passer pour plus intelligent que tout le monde et se ridiculiser lamentablement par ses commentaires d’une suffisance et d’une bêtise confondante…
Passons sur les insultes méprisantes et gratuites – « Scénario inexistant et digne d’armagedon independance day ou d’expendable », « aussi expressive et indigeste qu’un bulot ou un oursin dans le patos », « non scénario », « 3 copié-collé », « la pseudo « musique » flippante », « un navet », « vidéo-gag », etc… – dont l’outrance et la mauvaise foi définissent aussitôt son auteur, et intéressons-nous aux arguments « pseudo » intelligents (!) :
– L’héroïne n’est pas présentée comme « dépressive » au début du film, mais comme totalement concentrée sur sa « routine » professionnelle, pour refouler le drame de sa vie personnelle, ce qui est radicalement différent.
– Au fait, il s’agit d’une FICTION. Ce mot signifie : qui ne s’est pas produit dans la vraie vie, ou pas de cette façon. Ce qui explique ton problème de navettes qui ne se sont pas rencontrées… Pour ce qui est de la coordination et du carburant, il vaudrait mieux qu’ils en aient un peu. De plus, les personnages parcourent une TRES grande distance entre chaque station, lesquelles ne se trouvent donc pas strictement sur la MEME orbite.
Par ailleurs, parler de « copié-collé » du scénario est parfaitement grotesque pour quiconque a vu – ou verra – le film : il s’agit de situations apparemment similaires traitées de manière justement différente, avec au contraire beaucoup d’intelligence et de créativité scénaristique.
– On n’a pas affaire à un « nuage » de « grains de sable », mais à des débris séparés les uns des autres, et dont les dégâts gigantesques sur le matériel sont largement montrés (et de quelle façon !). L’un des trois astronautes du début est carrément décapité, mais les deux autres s’en sortent. On est dans la PROBABILITE inhérente à tout film d’aventure, où les héros, généralement, ne meurent pas dès le début, d’un coup de malchance !
– Le « pompage » de Wally (sic) est effectivement hallucinant… Je dirais même plus : Cuaron, à l évidence, a honteusement copié « Les 3 Petits Cochons », avec le Grand Méchant Loup qui rentre dans leurs maisons l’une après l’autre ! C’est scandaleux !…
Heureusement qu’il y a des esprits forts à qui on la fait pas…
– Pour ce qui est de déchiffrer le chinois, il faut vraiment jouer au crétin pour ne pas voir que c’est précisément tout l’ENJEU de cette scène : elle ne peut pas le lire – donc elle angoisse – et elle se lance malgré tout, en se basant sur ce qu’elle sait de la POSITION des boutons et des commandes, et non pas en le LISANT. De plus, les chinois comme les autres calculent les trajectoires avec les MEMES CHIFFRES. Quand on veut donner des arguments scientifiques, on se renseigne d’abord…
– Alors, à la fin, OK, elle aurait pu arriver plus loin de la plage, et, par exemple, être secourue par un bateau, ou autre chose… Et alors ? On se doute bien qu’elle allait pas traverser tout ça pour mourir bêtement noyée à l’arrivée, non ? Là, n’est vraiment pas l’essentiel, de toutes façons.
– Le fait qu’elle aurait pu mourir vingt fois et qu’elle survit malgré tout – et l’on nous montre comment et pourquoi – est EXACTEMENT la raison qui fait qu’il y a un scénario, contrairement à ce que tu prétends stupidement, et un film ! Dans des films comme « Snowpiercer », il n’y a jamais de personnages qui pourraient mourir vingt fois et qui s’en sortent, peut-être ? A trop vouloir donner des leçons de cinéma, on se retrouve empêtré dans ses contradictions…
C’est comme pour la musique… Ca ne t’a pas traversé l’esprit qu’il s’en sert justement pour créer des ruptures avec le reste du temps ou l’on n’entend que les bruits de respiration et autres…? Ta haute science de la mise en scène au cinéma ne te fait pas réaliser qu’une « scène d’action » n’est pas là pour « s’immerger dans l’histoire et la solitude du personnage », comme tu dis si bien ! Comment un esprit aussi subtil et éclairé que le tien n’a-t-il pas fait partie des deux personnes qui ont quitté la salle (et qui sont forcément les plus intelligentes), « désemparées devant tant de vacuité » ?? Au fait, c’était « à la fin de la scéance (sic) » ou « au bout de 20 minutes », faudrait savoir ?…
Toujours aussi cohérent, visiblement.
Pour finir, ne pas comprendre qu’un film comme « 2001 » et celui-ci n’ont, contrairement aux apparences, absolument RIEN à voir, ni dans le propos, ni dans le style, ni dans le scénario, ni dans les intentions de mise en scène, et ne doivent donc pas être opposés l’un à l’autre, est une preuve de plus de ta clairvoyance et de ton jugement confondants…
Post-scriptum : Quant au méprisant et ridicule Renaud Revel, qui ose parler de « comédie de boulevard « , de « dialogues d’une légèreté consternante » – alors que le contraste entre le ton grave de l’une et léger de l’autre est totalement volontaire, bien sûr, et porteur de sens – , de « fou-rires dans la salle » ( quelle salle, exactement ? celle du club des « critiques-à-qui-on-la-fait-pas » sans doute), d' »amerrissage mammaire » (!!), etc… En-dehors du fait qu’il doit surtout s’agir d’un gros obsédé, ce type vraiment consternant, qui a donc vu un « monstrueux navet » et un « non évènement » nous réserve sa plus belle trouvaille: « ON N’Y CROIT PAS » !!… Ce à quoi on ne croit surtout pas, c’est à la prétention monstrueuse de ce bouffi qui prétend se faire passer pour un critique de film. A l’évidence, « Gravity » est le type même de film auquel on ne croit pas une seconde tellement tout semble factice et en carton-pâte, ça saute aux yeux… A quoi bon en rajouter ? Va voir « Battlestar Galactica 5 » ou « Transformers 7 », tu vas sans doute adorer, c’est de ton niveau…
novembre 4, 2013
Gravity ne mérite ni excès d’honneur ni indignité.
La qualité technique est au rendez-vous, à un degré de qualité que l’on aimerait voir plus souvent, et qui donne au film tout son intérêt: pendant 90 minutes, on est dans l’espace.
Le scénario est celui d’un film catastrophe, à la probabilité très contestable… C’est du cinéma ! On est intellectuellement à des années lumières derrière Kubrick.
Il y avait probablement l’occasion de faire mieux de ce point de vue, ce ne fut visiblement pas la direction choisie, et il est déplorable qu’une telle occasion soit manquée.
Il n’en reste pas moins que le film a atteint son objectif de spectacle: il serait dommage de le bouder si l’on s’intéresse un tant soit peu à l’espace…
La seule chose vraiment surprenante est qu’il n’ait été projeté (en France) qu’une semaine dans les salles IMAX, alors qu’il est parfait pour ces salles…
novembre 8, 2013
??
novembre 15, 2013
film porté comme tant d’autres par une technique très aboutie d’effets spéciaux inversement proportionnelle à la qualité ( faiblesse) du scénario.effets catastrophes redondants jusqu’à la dernière ridicule image de l’empreinte dans l e sable de cette « nouvelle » femme… nouvelle Eve…
ce film véhicule une éthique » brave and safe » qui doit sortir des manuels « soutien cellules psychologiques made in usa ».
dans cette débauche d' »explosions, et de drames , on notera que SB est toujours miraculeusement épilée, souple et en délicieux short – jusqu’à la fin, et qu’elle a une force musculaire hallucinante car elle aura réussi -dans une tornade de débris – à se maintenir agrippée à la poignée de la porte de sa nacelle… il n’y a donc que la foi qui sauve…et que les navets qui nous font nous sauver!
novembre 24, 2013
@DAUDE :
Il se trouve que la « technique très aboutie d’effets spéciaux » de ce film est justement beaucoup plus aboutie et réaliste que dans « tant d’autres », mais en plus sa réussite formelle ne tient pas uniquement à la qualité des effets spéciaux mais à celle de la mise en scène dans son ensemble, d’une créativité et d’une originalité largement au-dessus de la moyenne – ce qui était tout aussi évident dans son précédent film « Child of Men », déjà un chef d’oeuvre.
La dernière image n’est PAS son empreinte dans le sable – sur laquelle il ne s’attarde pas spécialement – mais tout simplement sur elle qui s’en va de dos, de façon très simple, et sans emphase particulière. Il faut donc éviter de dire n’importe quoi, juste pour caricaturer gratuitement.
L’ « éthique » brave and safe » » n’est-elle pas un peu celle de tout film d’AVENTURE (car c’est avant tout de cela qu’il s’agit), ce dont personne ne s’offusque en général ?!
Le film est tout sauf une « débauche d’ »explosions, et de drames » comme dans n’importe quelle crétinerie de Michael Bay ou de John Woo… Il y a à deux reprises des navettes ou stations percutées par des débris – pour des raisons logiques et cohérentes – et aucune véritable « explosion » spectaculaire et complaisante…
« SB » n’a AUCUNE raison de se retrouver pleine de poils en quelques heures, de perdre toute souplesse, ni son short – fonctionnel et justement pas affriolant – , protégée par sa combinaison, ou à l’abri dans sa capsule. Nouvelle remarque stupide et ridicule.
Qu’elle ait une certaine « force musculaire » est le minimum pour quelqu’un d’entraîné à participer à une mission spatiale, mais le fait qu’elle soit « dans une tornade de débris » n’a strictement aucun effet sur la force qu’elle doit déployer : apprends que dans l’espace, il n’y a pas d’air, et donc que les débris en question ne peuvent pas produire de vent ou de souffle qui la déstabiliserait particulièrement. Pas trop dur à comprendre ?…
Cela dit, ton commentaire étant effectivement un navet, si l’envie te prend de te sauver, personne ne te retiendra !!
novembre 21, 2013
Nouveau blog qui s’appelle Kelfote et qui recense les fautes selon les magazines, je sens que ça va se remplir vite tellement ils sont nuls !
décembre 25, 2013
A tous les commentateurs haters et en particulier les abrutis en chef liensol nicolas et didoff qui rebondissent sur chaque avis pour déverser leur fiel de frustrés du net : depuis quand n’a-t-on plus le droit de critiquer sans perdre son droit au respect ? Ou de dire « c’est nul » (après tout, ça n’engage que soi) plutôt que « j’aime pas », un respect que vous voudriez que tout le monde porte à une oeuvre (un bien grand mot en l’occurrence) quand vous n’êtes même pas capables d’en témoigner à des personnes (l’auteur de cet article, et ceux qui avec raison n’ont pas adhéré aux banalités sans fondement que les journaleux au regard critique de poisson mort enfilent comme des perles pour justifier leur passion coupable pour ce navet intersidéral). Vous comprendrez dès lors que je ne vous porte pas plus de respect dans ce commentaire tout aussi inutile que les vôtres.
août 29, 2015
Je vais la faire courte.
Après Avatar, voila Gravity.
J’imagine que ceux qui ont aimé Gravity, sont des personnes qui ne jouent pas beaucoup aux jeux vidéo et qui ne regardent pas souvent de films de SF, car je peux vous assurer qu’il n’y a rien de dans ce film que l’on a pas déjà vu mille fois ailleurs, dans des cinématiques par exemple, certes plus courtes, mais toutes aussi réalistes.
En plus Gravity se dote d’un scénario que ma fille aurait pu écrire pour son devoir de la semaine prochaine.
Gravity est donc un grand film pour les profanes. Quant aux autres, ils trouverons ça ennuyeux (scénaristiquement et visuellement)