Le président du CSA, Olivier Schrameck, vient d’interpeller le cabinet du la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, à propos d’un passage de la loi sur l’audiovisuel jugé peu clair.
En effet, l’un des articles de ce texte pose la question des membres du CSA disposant d’un contrat de travail dans l’audiovisuel public. La loi stipule désormais que les membres du collège ne peuvent «détenir d’intérêt ou avoir un contrat de travail dans une entreprise de l’audiovisuel »: un alinéa qui complique le retour dans leurs maisons d’origine de membres disposant de tels contrats de garde. Comme c’est le cas pour Françoise Laborde, dont le port d’attache reste France 2.
Jugeant ce texte trop flou, Olivier Schrameck, qui tient à protéger au mieux les membres quittant le Conseil qu’il préside, suggère que le ministère d’Aurélie Filippetti saisisse le Conseil d’Etat. Afin que la loi soit précisée. Et que Françoise Laborde, comme les autres membres visés par ce texte, ne soient pas contraints d’aller à Pole Emploi, faute de pouvoir réintégrer leurs maisons mères.
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décembre 12, 2013
Comme je l’ai dit sous un précédent fil, le mieux, pour le CSA, serait de renvoyer tout de suite Françoise Laborde là d’où elle vient. Comme ça il n’y aurait pas à se poser de question des « contrats de garde » (j’allais écrire de chiens de garde). Le CSA traite de questions de propriété intellectuelle, comment cet organisme peut garder parmi ses membres quelqu’un convaincu de plagiat ?
http://www.acrimed.org/article4113.html
Et comment se fait-il que les « grands » médias, sauf très rares exceptions, ne fassent pas état de cette condamnation ? Est-ce que Françoise Laborde fait peur ?
décembre 12, 2013
Le Président du CSA a raison…Mobilisons nous dans la rue et sur les réseaux sociaux pour que Françoise Laborde puisse en janvier 2015 retrouver un emploi stable et non précaire , comme tous les confrères de sa génération ! Réservons Pole Emploi à ceux qui travaillent dans le privé. Qu’en pense Christine Kelly ?
décembre 13, 2013
bizarrement ceux qui gagnent le plus sont les plus protégés, une sorte de monde à l’envers, qui ne peut à terme qu’imploser