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L’homme des finances de France Télévisions et numéro 2 de cette maison, Martin Ajdari, sera-t-il le prochain PDG de Radio-France ? Candidat depuis hier à la succession de Jean-Luc Hees, ce fidèle de Rémy Pflimlin, qui lui a donné son feu vert, connait bien la Maison ronde pour en avoir été l’un des cadres dirigeants. Et le soutien d’Aurélie Filippetti risque de peser dans la balance. D’autant que l’on ne se bouscule pas au portillon pour briguer le siège de Hess. Absurde, la procédure mise en œuvre, qui oblige les candidats à se dévoiler et à passer une série d’oraux devant le CSA et les commissions parlementaires, bride les vocations et décourage ceux qui souhaiteraient une plus grande confidentialité.

C’est ainsi que le patron du Nouvel Observateur, Laurent Joffrin, aurait finalement décliné. Ainsi que celui du Monde, Louis Dreyfus. Sont en revanche en lice, pour le «fun », d’abord,  le trublion Stéphane Guillon. Suivie de  la journaliste et ancienne directrice de France 3 Nord-Pas-de-Calais, puis de France Bleu, Anne Brucy, une femme à qui Aurélie Filippetti a récemment confié la rédaction d’un rapport sur France Télévisions. Et Jean-Luc Hees, naturellement, qui entend défendre son bilan face à un CSA imprévisible, de par sa composition hétéroclite et les fortes personnalités qui le composent. D’autres noms devraient également sortir du chapeau, dont celui, dit-on, du PDG de l’INA, Mathieu Gallet. 12 doosiers ont été déposés au total .