On apprend que Julie Gayet a déposé une plainte au pénal pour «atteinte à l’intimité de la vie privée» à l’encontre de Closer et qu’une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nanterre, confiée à la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), après la diffusion le 17 janvier par le magazine Closer de photos la montrant en train de conduire sa voiture.
La plainte de Julie Gayet se base sur l’article 226-1, qui stipule: «est puni d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende le fait, au moyen d’un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui»,
Cette procédure au pénal est distincte du procès au civil qui doit opposer Julie Gayet à Closer le 6 mars, devant le tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine), suite au numéro du magazine évoquant sa liaison avec François Hollande. L’actrice réclame 50.000 euros de dommages et intérêt, 4000 euros pour les coûts de procédure, ainsi qu’une publication judiciaire sur la moitié de la couverture du magazine.
Extrêmement rare, la plainte déposée au pénal par l’actrice a surpris beaucoup de monde. En effet, l’immense majorité des procédures engagées par des personnalités contre des publications se fait en général au civil.
Or la différence est notable: dans le cas de figure d’une procédure au civil, le jugement prononcé par le tribunal d’Instance ou de Grande instance se traduit par des dommages et intérêts versés par le journal au plaignant ou à la plaignante.
Dans le cas d’une plainte au pénal, qui est examinée par un tribunal correctionnel, le condamné encoure une amende versée non pas au plaignant, mais au Trésor Public, ainsi que de l’emprisonnement : le tout étant inscrit au cahier judicaire du journaliste incriminé ou du directeur de la publication.
C’est donc cette voix-là, – la plus rude- qu’a choisi Julie Gayet dans une procédure qui l’oblige à verser, avant même l’ouverture de l’enquête et la désignation d’un juge d’instruction, entre 5000 et 10 000 : une somme « consignée » et destinée à couvrir une partie des frais de procédure. On voit là que la comédienne est décidée frappée fort. Avec sans doute l’objectif de freiner les ardeurs de la presse, qui est désormais à ses trousses et de dissuader des magazines comme Voici, Closer ou Public de poursuivre une traque qui risque de durer.
Pour autant, il n’est pas sure que ces derniers se laissent impressionner et lèvent le pied, compte tenu des enjeux économiques : en l’espace de trois numéros consacrés au GayetGate, Closer aura écoulé 1,3 million d’exemplaires. Et les semaines ou les mois qui viennent devraient voir cette même presse explorer un filon miraculeux en ces temps de disette et de crise pour l’ensemble de la presse, magazines people ompris.
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février 5, 2014
L’Express pourrait être poursuivi pour maltraitance de l’orthographe, une fois de plus !
Allons M. Barbier, un petit effort est nécessaire !
février 7, 2014
Julie Gayet a tous les culots , elle a une liaison adultère avec le président de la république ,sans égards pour la compagne de celui ci , et elle voudrait que son histoire reste dans le domaine privé , on hallucine ; àa moins qu’elle ait trouvé le filon comme beaucoup de ses confrères pour avoir de l’argent de poche ;minable tout ça ….
mars 1, 2014
En réalité, elle dépose plainte au pénal parce que Closer a fait « faire des shootings » (tirer dessus) avec un appareil photo.
mars 1, 2014
La voie publique, tout le monde sait que ce qui s’y passe c’est de la « vie privée » !