Très élégamment, très confraternellement, et comme à son habitude, Daniel Schneidermann, m’allume dans les arrières cuisines de son site pour avoir, l’espace d’une dizaine de secondes, puisque cette coquille a été corrigée dans l’instant, d’avoir écorché le nom de Pierre Fraidenraich.
Celui-là même qui vient d’être nommé à la tête de Libération est gentiment affublé dans les couloirs de cette noble maison du sobriquet de « Troisième Reich ». Ce dont je me suis ému. Mais ce dont notre parangon de déontologie, notre gardien du Temple et du dogme, chantre de la morale journalistique et Totem absolu, ne s’offusque pas. Préférant relever l’oubli d’un petit « a », aussitôt réhabilité, dans le nom du susnommé.
Omettant de rappeler qu’il cachetonne à Libé chaque semaine, Daniel Schneidermann se joint donc rageusement à la meute : une tradition bien ancrée à « Libé », où le délit de sale de gueule est devenu un sport maison. N’ayant aucune envie d’engager un débat titanesque avec le patron d’Arrêt sur images, je préfère le laisser à ses amis et fatwas pathétiques. Et je m’en ferai une tranquille raison. Mais qu’il se rassure, l’amitié que je porte à Pierre FRAIDENRAICH est indéfectible. Ouf! Il m’a pardonné l’escamotage de son « a ». Un défaut de vigilance orthographique qui vaut mieux que les sentences telluriques de notre bon monsieur Schneidermann
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avril 8, 2014
Pour faire « un débat titanesque » , il faut des Titans, non ? Je ne suis pas sûr que même l’orgueilleux Schneidermann revendique ce statut. Quant à vous, la prétention incite à pouffer !
avril 9, 2014
Ce qui est reproché à R.Revel dans l’article d’asi signé Anne-Sophie Jacques est surtout un détournement de sens: « En effet, sous la plume de Revel, on croit comprendre que Fatima Brahmi, déléguée CGT, estime que l’attribution des surnoms est une tradition chez Libé. Or la tradition évoquée par la déléguée syndicale concerne “le grand oral” réservé aux nouveaux patrons… et non l’attribution d’un surnom. Avec de tels amis, Fraidenraich n’a plus besoin d’ennemis. » Ce à quoi R.Revel ne répond pas. Ou du moins à côté en s’en prenant à D. Schneidermann.
avril 9, 2014
Ce que dit ce Mr Revel est petit, mesquin et jaloux ! Pouah !
avril 9, 2014
Le papier précédent était approximatif et basé sur une citation tronquée, celui-ci ne vaut guère mieux (« Daniel Schneidermann, m’allume dans les arrières cuisines de son site pour avoir,[…], d’avoir écorché le nom de Pierre Fraidenraich » ne veut rien dire, relisez votre phrase).
Vous réduisez l’article d’Anne-Sophie Jacques à un article de commande et une inimitié personnelle entre Schneidermann et vous qui est hors-sujet; la position ambigüe du patron d’@SI – critique des médias mainstream tout en collaborant à Libération et Rue89 propriété de l’Obs’ – méritant un traitement journalistique d’une autre tenue.
Vous ne répondez pas non plus sur la citation tronquée.
Enfin, vous ne semblez pas plus confraternel à l’endroit des journalistes de Libé (« délit de sale gueule », « meute rageuse », « nauséabond ») que Schneidermann l’est avec vous. Votre définition de la confraternité semble mouvante suivant vos humeurs.
Vous avez tout à fait le droit d’être ami avec Mr Fraidenraich et de le défendre, vous avez même le droit d’être de mauvaise foi, mais alors, clarifiez votre position d’entrée : soit vous écrivez en tant qu’ami et vous avez tous les droits, soit vous écrivez en tant que journaliste et vous êtes tenu à un minimum de rigueur et de déontologie.
C’est soit l’un, soit l’autre.
avril 9, 2014
PS : j’ajoute pour finir que le nom écorché de Mr Fraidenraich n’était pas une simple coquille dans votre article puisque vous l’avez orthographié « Fraidenreich » sur Twitter également. C’est vérifiable puisque c’est toujours le cas à cette heure :
Revel @renaudrevel 7 avr.
Nauséabond! A Libération, Pierre Fraidenreich a un nom, « Troisième Reich » – http://blogs.lexpress.fr/media/2014/04/07/nauseabond-a-liberation-pierre-fraidenreich-a-un-nom-troisieme-reich/ … (via @sociablesite)
avril 9, 2014
Il y a un problème avec cette phrase :
« Daniel Schneidermann, m’allume dans les arrières cuisines de son site pour avoir, (…), d’avoir écorché le nom de Pierre Fraidenraich. »
Entre « pour avoir » et « d’avoir », votre coeur balance…
Si on ajoute la « Shoa » (sans h) de votre contribution précédente à ce combat déséquilibré, que dire… Vous tendez la perche, là!
avril 9, 2014
Il est quand même amusant de s’excuser d’une inattention orthographique (faute par ailleurs pardonnable) dans une phrase à la syntaxe parfaitement incompréhensible. Sans doute une inattention chronique, mais qui affaiblit quelque peu la portée du propos.
avril 11, 2014
Personnellement je n’attache pas grand intérêt aux fautes d’orthographes ou de syntaxe, monsieur Revel. Je trouve inutilement méprisant de les relever. Et puis, même approximative, cette syntaxe n’empêche pas de saisir parfaitement le sens de ce que vous écrivez, c’est bien l’essentiel. Cela permet de poser la question de votre déontologie et de votre éthique -elles aussi bien approximatives. Je découvre ainsi que si vous éreintez vos collègues de Libération dans vos papiers, c’est parce que vous êtes ami « indéfectible » du directeur qui leur a été imposé (par un actionnaire qui lui-même, si j’ai bien suivi, est son ami). Je lis aussi sur ce blog. que le fait de rencontrer un investisseur s’appelle pour vous « tapiner », le fait de tenir une chronique dans un journal, « cachetonner ». Quelle bassesse! Quel populisme! Comment le journal de JJSS a-t-il pu tomber si bas ???