« Quand y’en a plus, y’en a encore », disait la pub. He bien, à France Télévisions, c’est un peu la même chose : soulevez la moquette et les contrats passés par cette maison à Bygmalion apparaissent comme par enchantement. Malgré les dénégations du PDG de cette maison, Rémy Pflimlin, qui expliquait récemment dans les colonnes du Monde avoir arrêté son compteur à deux et seuls uniques contrats, – qui ont fait l’objet d’une instruction judiciaire-, un troisième a fait son apparition dans les colonnes du Canard Enchaîné de ce jour.
En effet nos confrères révèlent que France Télévisions a conclu le 1er octobre 2010, soit quelques semaines après la nomination de Rémy Pflimlin par Nicolas Sarkozy, un contrat d’une durée d’un an à l’intitulé suivant : Fourniture d’éléments de langage spécifiques lorsque l’actualité le nécessite. En clair, une mission du genre: « Au secours, Sophie Aram est en perdition, qu’est-ce que je dis à la presse ? » Passé à l’as lors des différentes auditions du juge Van Ruymbeke et paraphé sans le moindre appel d’offres, – une tradition maison concernant Bygmalion-, ce contrat fut signé pour un montant roboratif de 180 000 euros, pour l’année. 18 000 euros par mois: des appointement généreux pour la rédaction de quelques argumentaires de circonstance fournis à des dirigeants de France Télés perroquettant.
juin 11, 2014
Merci au Canard.
Nous savons enfin où passe l’argent de la redevance; ca donne vraiment envie de « travailler plus pour gagner plus ».
juin 11, 2014
Heureusement que les journalistes d’investigation sont tenaces. Ils travaillent mieux que la justice.