C’est une épée de Damoclès qui s’éloigne pour le PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin. Rengainé dans son fourreau par les syndicats, dont la CGC, qui le menaçaient d’un conflit généralisé, le préavis de grève du 13 février a été levé hier avec la signature d’un protocole d’accord portant sur la renégociation de toutes une série de points sensibles devenus autant de foyers d’incendie. Point d’orgue des désaccords, l’organisation du temps de travail dans la fabrication des émissions ou des reportages produits en interne. Soucieux de calmer le jeu et d’éteindre les braises, Rémy Pflimlin s’est employé à désamorcer cette petite bombe syndicale qui menaçait d’exploser, alors qu’il peaufine en toute discrétion sa déclaration de candidature en vue de son éventuelle reconduction à la tête de l’entreprise. Il est vrai que la tension montait depuis quelques semaines dans les coursives de France Télévisions où, tradition oblige, un air de Carmagnole commençait à se fredonner autour du trône de l’impétrant. Comme un climat de fin de règne. D’une fidélité canine jusqu’à aujourd’hui, la garde rapprochée du timonier commence à se fissurer. Quant aux syndicats, fidèles à la tradition ils aiguisent des lames de sicaires. Un seul petit coup d’œil dans le rétro a suffi à Pflimlin pour comprendre le danger: c’est sous les coups de boutoirs des syndicats que deux de ses prédécesseurs, Philippe Guilhaume et Jean-Pierre Elkabbach, n’eurent pas d’autre choix que de rendre leurs tabliers,
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Qui va payer ?
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@dmdo72 : Toi.